Cliquez ici >>> đŸč c est pas sorcier les marais salants

Lachaine officielle de l'Ă©mission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la dĂ©couverte et de la science. Fred, Jamy et Sabine nous expliquent tout sur les fĂ©lins, du petit chat domestique au tigre de Sumatra. Cest pas sorcier - Sel de la mer Ă  la terre L'Ă©quipe de C'est pas sorcier part rĂ©colter du sel Ă  Aigues-Morte, dans les Salins du Midi. Nous suivons Fred et Jamy Ă  160 mĂštres de profondeur, dans la derniĂšre mine de sel encore en exploi cultures, marais, marais salants) et limiter les activitĂ©s de loisirs notamment en milieux aquatiques (pratique de la pĂȘche, perturbation d’activitĂ©s nautiques). Ces espĂšces gĂ©nĂšrent aussi des coĂ»ts de gestion accrus pour les collectivitĂ©s ou les gestionnaires de riviĂšres et marais ;} sanitaires: certaines espĂšces peuvent provoquer Maraissalants Ă  Noirmoutier Comment cristalliser une roche Ă©vaporitique ? Identifier les paramĂštres de cristallisation Mettre en Ɠuvre un protocole de cristallisation Etape 1bis. Marais salants Ă  Noirmoutier Comment s’organise la matiĂšre dans un cristal de sel ? Utiliser une loupe binoculaire Utiliser une reprĂ©sentation 3D informatisĂ©e du cristal de chlorure de sodium. PartezĂ  la dĂ©couverte de l'industrie du sel et des salins du midi avec l'Ă©mission "C'est pas sorcier" consacrĂ©e au sujet ! Camping A La Rencontre Du Soleil In Alpe D Huez. ApprĂ©ciĂ© car facilement accessible, simple d’utilisation, peu coĂ»teux, le sel est un puissant outil en Magie Blanche il permet de contrer les agissements occultes malveillants, de dĂ©senvoĂ»ter et de purifier tout lieu ou toute personne. On parle alors de dĂ©senvoĂ»tement par le sel ». PrĂ©sent dans la vie de l’HumanitĂ© dĂšs l’AntiquitĂ©, le sel est essentiel dans la prĂ©servation et l’équilibre du corps un atout irremplaçable en Magie Les origines du sel Plus prisĂ© que l’or – on payait les soldats romains en rations de sel ; le mot salaire » vient du latin salarium, qui dĂ©signe Ă  l’origine la ration de sel » -, c’est une source de richesse autant que de gratitude, d’entraide, d’alliance et d’amitiĂ© dĂ©jĂ  associĂ© au Bien et au Mal dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en dans toutes les civilisations, la consommation en commun du sel a la valeur d’une communion, d’un lien de fraternitĂ©. On partage le sel comme le pain. Ainsi le sel symbolisera la durĂ©e d’une alliance, la fidĂ©litĂ© d’une amitiĂ©, c’est aussi le symbole de la parole donnĂ©e car sa saveur est indestructible on souhaitait la bienvenue, selon les citĂ©s, en brisant le sel accompagnĂ© d’olives ou de pain, avec l’invitĂ© ou le voyageur. Quiconque refusait de partager le sel, se dĂ©clarait ennemi. La Magie trouve en lui un Ă©lĂ©ment magistral utilisĂ© par les praticiens dĂ©butants ou Ă©prouvĂ©s. >>> Lire notre article consacrĂ© au dĂ©senvoĂ»tement par le feu Pourquoi utiliser le sel lors d’un dĂ©senvoĂ»tement en Magie ? L’usage et la valeur du sel sont ancestraux. Produit de l’évaporation de l’eau de mer, il est symbole destructeur avec les Romains qui le dispersaient Ă  profusion lors de campagnes en territoires ennemis pour rendre un sol incultivable, et un symbole de vie pour quiconque l’utilise en Magie Blanche, car il est le garant de notre Ă©quilibre et de notre santĂ©. Apport vital quotidien indispensable Ă  notre survie – filet invisible qui maintient l’eau dans notre corps -, le sel se dissout, il circule dans notre sang, il peut aussi sous forme de cristaux ĂȘtre un barrage. Le sel contient des ions nĂ©gatifs utilisĂ©s dans toutes les Magies verte, blanche, rouge, noire. La symbolique du sel RevĂȘtant une symbolique particuliĂšre dans les religions du Livre et dans la plupart des traditions millĂ©naires, le sel est trĂšs souvent associĂ© Ă  la lutte contre les dĂ©mons et les mauvais esprits. Le sel a le pouvoir d’exorciser mais Ă©galement d’assainir. Il protĂšge et prĂ©serve des forces du mal et des Ă©nergies nĂ©gatives. Le sel entre de ce fait dans la composition de rites, de sortilĂšges, etc. Outre ce pouvoir magique, il peut s’associer au feu et Ă  l’eau pour prĂ©dire l’avenir. Comment utiliser le sel pour un dĂ©senvoĂ»tement en Magie ? Avant toute action, il doit ĂȘtre purifiĂ© puis bĂ©ni/consacrĂ©, selon des traditions propres Ă  chaque croyance ou religion. Quel sel utiliser? Du sel gemme ou halite du grec hals, sel », et lithos, pierre » – sel provenant d’anciennes mers assĂ©chĂ©es et que l’on trouve dĂ©sormais dans des mines – rare et onĂ©reux, mais dĂ©cuplĂ© en efficacitĂ©. Le sel dit de mine », en particulier de l’Himalaya, car il est chargĂ© de 2 Ă©nergies vitales complĂ©mentaires Ă  l’Eau – Ă©nergies de la Terre la plus dure, de l’Air le plus pur – Un gros sel gris ou blanc, marin, rĂ©coltĂ© dans les marais salants ou les salines Ă  ciel ouvert, non traitĂ© industriellement. Le sel fin n’est pas recommandĂ© car traitĂ© industriellement et dĂ©pourvu de ses propriĂ©tĂ©s fondamentales. Protection des personnes ou des biens Afin de neutraliser les effets d’un sort jetĂ© par un sorcier ou pour Ă©riger un rempart magique contre ses attaques, le sel est particuliĂšrement rĂ©putĂ© parmi les adeptes de la Magie Noire. Pratique connue depuis l’AntiquitĂ©, une poignĂ©e de gros sel peut protĂ©ger son porteur lors d’une rencontre avec une personne susceptible de pratiquer la sorcellerie. DĂ©poser quelques grains de gros sel Ă  l’entrĂ©e d’une maison protĂšge les lieux d’éventuelles personnes mal intentionnĂ©es. Ils joueront le rĂŽle d’une barriĂšre infranchissable, purifiant les lieux abritant des objets supposĂ©s malĂ©fiques. Par mesure de prĂ©caution, en Bretagne, on faisait porter au nouveau-nĂ© – avant mĂȘme son baptĂȘme -un sachet contenant un nombre impair de grains de sel de mer, qui devait lui garantir bonheur et prospĂ©ritĂ© pour le reste de ses jours. Le dĂ©senvoĂ»tement par le sel d’un lieu d’habitation En quoi consiste ce type de dĂ©senvoĂ»tement ? Il est nĂ©cessaire de rĂ©partir du gros sel aux quatre coins de la maison, un jour avant la pleine lune. Lors du rituel, il faut allumer des bougies blanches sur chaque amas de sel. Elles doivent se consumer totalement. Pendant ce temps, l’expert en dĂ©senvoĂ»tement fait chauffer de l’encens, contenant des graines de Nigelle et de Thym. Tandis que la fumĂ©e s’élĂšve, le dĂ©senvoĂ»teur commence Ă  Ă©noncer Ă  haute voix des paroles magiques destinĂ©es aux forces du mal. Si le message est important, la dĂ©termination l’est tout autant. De ces deux aspects dĂ©pend le succĂšs du dĂ©senvoĂ»tement. Les esprits malĂ©fiques, loin de renoncer Ă  leur emprise, essayent de dĂ©concentrer le magicien par des stratagĂšmes divers bruits, grincements, ombres effrayantes, etc. Un officiant aguerri saura ignorer ou bloquer ces pratiques avec les retours adĂ©quats. Pour renforcer l’efficacitĂ© de cet acte magique, il devra se rĂ©pĂ©ter pendant 7 jours consĂ©cutifs. Le dĂ©senvoĂ»tement par le sel d’une personne rĂ©clame un prĂ©-requis avant de procĂ©der Ă  un rituel quel qu’il soit Contrairement au lieu d’habitation, la personne envoĂ»tĂ©e n’est pas statique elle voyage, se dĂ©place n’a pas les bases fixes et dĂ©finies d’un habitat. Si l’on peut repĂ©rer assez aisĂ©ment un envoĂ»tement de lieu par quelque Ă©nergie nĂ©gative ou pratique occulte nĂ©faste, il suffit de dĂ©poser un filet de protection autour de l’emplacement permettant de bloquer l’énergie nĂ©gative Ă  l’intĂ©rieur et l’identifier pour la combattre, la dĂ©truire. Un envoĂ»tement humain est plus difficile Ă  dĂ©celer comme diagnostic de comportement. Pour une personne pressentie envoĂ»tĂ©e, il faut procĂ©der Ă  diverses expĂ©riences et tests afin d’évaluer la nuisance infligĂ©e, ses rĂ©percussions directes ou Ă  long-terme sur l’état psychologique et physique. Si l’envoĂ»tement est rĂ©cent, notamment, ou perdure depuis longtemps, et selon le degrĂ© de malfaisance constatĂ© psychisme perturbĂ©, cauchemars nocturnes rĂ©pĂ©tĂ©s, incohĂ©rence de pensĂ©es, troubles d’élocution, dĂ©prime profonde
 il faut rĂ©agir assez vivement avant que la personne soit plus gravement atteinte par tout sort ou envoĂ»tement lancĂ© par un Mage Noir ou un sorcier. Le Mage Blanc utilisera alors des sorts d’altĂ©ration visant Ă  priver le praticien occulte d’un ou plusieurs de ses sens et l’empĂȘcher de nuire. La Magie Blanche opĂšre dans le temps et doit ĂȘtre prĂ©cise dans ses actions, le sel pouvant ĂȘtre relayĂ© et alliĂ© Ă  d’autres outils magiques pour contrer efficacement et rapidement la nocivitĂ© de l’envoĂ»tement. Si l’envoĂ»tement a touchĂ© l’intĂ©gritĂ© physique et que des dĂ©sordres se rĂ©percutent sur la vie quotidienne fiĂšvre, convulsions, incapacitĂ© Ă  effectuer des tĂąches ordinaires, perte de connaissance
 il faut alors se tourner vers la mĂ©decine traditionnelle afin d’enrayer tout bouleversement supplĂ©mentaire car la Magie Blanche n’est plus Ă  mĂȘme d’inverser l’envoĂ»tement attachĂ© Ă  l’enveloppe physique. >>> Lire notre article consacrĂ© au dĂ©senvoĂ»tement par le plomb Page mise Ă  jour le 11/12/2018 PrĂ©sentation ActivitĂ©s Faune – Flore ProblĂ©matique Gestion Actus & docs Retour Ă  la cartographie des lagunes Cliquez sur la carte pour plus de dĂ©tails PrĂ©sentation Le site des Etangs et marais des salins de Camargue est situĂ© dans le sud de l’üle de Camargue et Ă  l’ouest du village de Salin-de-Giraud, sur les communes d’Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer. Totalisant une superficie de 6585 ha, il est propriĂ©tĂ© du Conservatoire du littoral et jouxte au nord le pĂ©rimĂštre de la RĂ©serve Naturelle Nationale de Camargue, Ă  l’est la propriĂ©tĂ© du groupe SALINS, et au nord-est des propriĂ©tĂ©s Ă  vocation agricole et cynĂ©gĂ©tique. Le site est composĂ© pour partie 5 000 ha d’anciennes lagunes utilisĂ©es pour l’activitĂ© salicole Ă  partir de l’aprĂšs-guerre et ce jusqu’en 2009, et pour une autre partie 1 500 ha de zones humides utilisĂ©es notamment pour l’élevage de taureaux. Il comprend notamment l’étang du Fangassier qui accueille une colonie de flamants roses en France et le Mas de la Belugue, siĂšge de l’élevage de taureaux de race Brave et de chevaux Camargue de la manade Yonnet. De grande valeur Ă©cologique et paysagĂšre, le site est caractĂ©risĂ© par une diversitĂ© exceptionnelle de milieux naturels et des surfaces remarquables d’habitats cĂŽtiers lagunes, sansouires, prĂ©s salĂ©s, habitats dunaires. ActivitĂ©s L’activitĂ© salicole le site des Etangs et marais des salins de Camargue correspond Ă  la partie occidentale de l’exploitation de Salins-de-Giraud créée en 1855. A partir de la fin des annĂ©es 1950, la compagnie des salins entreprend de grands travaux d’amĂ©nagement pour transformer en surfaces Ă©vaporatoires les sansouires, et lagunes du Vaisseau, de Beauduc, de Rascaillan et du Fangassier, afin de viser une production annuelle d’un million de tonnes de sel de mer. A partir des annĂ©es 90, l’exploitation de Salin-de-Giraud se trouve confrontĂ©e Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques liĂ©es Ă  la volatilitĂ© du marchĂ© du sel, notamment en direction de la chimie. Plusieurs plans sociaux sont mis en Ɠuvre et Ă  partir de celui de 2007, la vente de terrains est envisagĂ©e dans ce cadre par la direction. C’est en 2009, Ă  la demande du groupe SALINS et Ă  un accord global conclu avec l’Etat, qu’est engagĂ©e la vente au Conservatoire du littoral du reste des surfaces Ă©vaporatoires situĂ©es Ă  l’ouest du Vieux RhĂŽne. Avec l’acquisition du secteur des anciens salins par le Conservatoire du littoral et le dĂ©mantĂšlement de la pompe de Beauduc par le groupe SALINS, la gestion salicole est progressivement remplacĂ©e par une gestion hydraulique plus naturelle favorisant la reconnexion entre la mer et l’hydrosystĂšme VaccarĂšs, par le biais des mouvements d’eau gravitaires entre les Ă©tangs. Cette nouvelle gestion a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par des travaux importants de reconnexion hydraulique rĂ©alisĂ©s dans le cadre notamment d’un financement europĂ©en LIFE+MC Salt et d’un contrat de mĂ©cĂ©nat avec le WWF. Par ailleurs, la partie du site situĂ©e sur le bourrelet alluvial du Vieux RhĂŽne BĂ©lugue, PĂšbre, Tourvieille est un lieu d’élevage extensif. ExploitĂ© pour l’élevage ovin jusqu’au milieu du 20Ăšme siĂšcle, il est actuellement utilisĂ© pour l’élevage de taureaux de race brave et de chevaux Camargue. La pĂȘche professionnelle existait avant l’acquisition, sur deux Ă©tangs oĂč elle se poursuit actuellement dans le cadre d’une convention passĂ©e avec le Conservatoire du littoral. Un droit de chasse est attribuĂ© depuis l’acquisition au profit de la section chasse du comitĂ© d’établissement de Salin-de-Giraud. Les relevĂ©s effectuĂ©s par les gardes du littoral estiment Ă  40, le nombre de chasseurs qui frĂ©quentent rĂ©guliĂšrement le site, prioritairement dans les secteurs de la BĂ©lugue, de Tourvieille et du PĂšbre qui sont des zones importantes pour l’alimentation des AnatidĂ©s canards. Par ailleurs, les plages de Beauduc rĂ©unissaient de nombreuses activitĂ©s de loisir telles que la pĂȘche de loisir, la rĂ©colte de coquillages, le camping caravaning ou encore les sports Ă  voile. Afin de limiter les conflits d’usage induits par la frĂ©quentation en croissante et le dĂ©veloppement de nouvelles activitĂ©s, un plan de gestion des usages de la plage de Beauduc a Ă©tĂ© mis en place Ă  partir de 2012. Ce dispositif, validĂ© chaque annĂ©e en concertation avec l’ensemble des usagers plaisanciers, cabaniers, kite-surfeurs, pĂȘcheurs vise Ă  maintenir un espace de libertĂ© et de partage, tout en intĂ©grant la protection des espaces naturels sensibles et le respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ©. L’accĂšs au site naturel de Beauduc est tolĂ©rĂ© mais est limitĂ© aux petits vĂ©hicules qui doivent stationner sur les parkings dĂ©diĂ©s. Les camions, camping-car et gros 4×4 ne peuvent y accĂ©der. Sur la plage de la Comtesse plage Nord, seuls les telliniers professionnels et les professionnels des Ă©coles de kitesurf ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  circuler et stationner sur cette zone. Au niveau de la pointe des Sablons, seuls les telliniers professionnels justifiant de leur activitĂ© ont un accĂšs autorisĂ© avec leur vĂ©hicule. Depuis septembre 2013, un ArrĂȘtĂ© PrĂ©fectoral de Protection de Biotope APPB a Ă©tĂ© mis en place sur la pointe des Sablons et permet une protection plus stricte de la nature l’accĂšs Ă  pied, Ă  vĂ©lo ou Ă  cheval et autorisĂ© pour la journĂ©e, pour le reste, camping et bivouac sont interdits, les feux ne sont pas tolĂ©rĂ©s et les chiens doivent ĂȘtre tenus en laisse. Les cabanons du hameau des Sablons Seul le hameau des Sablons a pu bĂ©nĂ©ficier d’une prescription Ă  la rĂ©glementation et n’a pas Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© au mĂȘme titre que le secteur des cabanes de Beauduc Nord et de Beauduc Plage. En savoir plus sur la frĂ©quentation des plages de Beauduc Étangs et marais des salins de Camargue vus du ciel, exposition LITTORAL 40 ans de merveilles prĂ©servĂ©es en France » © FrĂ©dĂ©ric Larrey / Conservatoire du littoral, 2015 Faune – Flore Avec 22 habitats d’intĂ©rĂȘt communautaire actuellement recensĂ©s, dont 6 sont prioritaires au titre de la directive Habitats, le site des Etangs et marais des salins de Camargue est l’espace protĂ©gĂ© prĂ©sentant la plus grande diversitĂ© d’habitats patrimoniaux en Camargue. Les lagunes cĂŽtiĂšres occupent actuellement environ 3200 ha, dont la moitiĂ© sont en eau de façon permanente. On retrouve notamment dans les lagunes de Beauduc et du Vieux RhĂŽne, des herbiers immergĂ©s de Ruppie spiralĂ©e et de ZostĂšre naine. Les sansouires pĂ©rennes dominĂ©es par des salicornes vivaces Salicorne buissonnante, Salicorne Ă  gros fruits et Salicorne pĂ©renne Arthrocnemum perenne et les vĂ©gĂ©tations Ă  salicornes annuelles voient leur extension favorisĂ©e par la renaturation des anciens salins. Les massifs dunaires totalisent plus de 300 ha, soit une superficie sans Ă©quivalent dans l’üle de Camargue. Ils regroupent une diversitĂ© exceptionnelle d’habitats dunaires, dont les plus remarquables sont liĂ©s aux dunes fixĂ©es dunes grises, pelouses dunaires et bas-marais dunaires. Les steppes salĂ©es Ă  saladelles sont un habitat trĂšs rare en France, avec une rĂ©partition circonscrite aux littoraux sableux du pourtour mĂ©diterranĂ©en. Les Etangs et marais des salins de Camargue sont l’un des sites les plus importants en France pour cet habitat. Sur la partie correspondant aux anciens salins, les dunes grises constituent les milieux Ă  la flore la plus riche avec plus de 110 espĂšces inventoriĂ©es, suivis des prĂ©s salĂ©s 57 espĂšces et des bas-marais dunaires 54 espĂšces. Les sansouires pĂ©rennes 32 espĂšces montrent une richesse non nĂ©gligeable, due pour l’essentiel au cortĂšge des sansouires Ă  Salicorne en buisson. Les vĂ©gĂ©tations des dunes sont beaucoup plus pauvres en raison de la mobilitĂ© des sables. D’aprĂšs les relevĂ©s effectuĂ©s, au moins 36 taxons rĂ©pertoriĂ©s sur le site prĂ©sentent une valeur patrimoniale, dont 21 sont protĂ©gĂ©s et 8 taxons qui prĂ©sentent un enjeu de conservation important en raison de leur raretĂ© Ă  l’échelle nationale ou mondiale l’AlthĂ©nie filiforme, la Statice de Girard, le Jonc des grĂšves, la GermandrĂ©e des dunes, le Catapodium rigidum, la Spergulaire de Heldreich, la ScorzonĂšre Ă  petites fleurs, et le Corisperme de France. Des prospections ponctuelles sur le site des anciens salins Ă  mis en Ă©vidence la prĂ©sence de 2 espĂšces nouvelles sur le site du Clos du LiĂšvre Spiranthe d’automne Spiranthes automnalis cette espĂšce est classĂ©e Quasi menacĂ© » sur la liste rouge des orchidĂ©es menacĂ©es de France mĂ©tropolitaine. Ophrys jaune Ophrys lutea cette espĂšce est rare en Camargue. Le site des Etangs et marais des salins de Camargue est Ă©galement de grande valeur pour sa faune. L’Anguille, espĂšce En danger critique d’extinction » est prĂ©sente dans une partie des Ă©tangs; elle constitue actuellement l’une des principales ressources exploitĂ©es dans le Vieux RhĂŽne sud et l’étang de Beauduc. Dans un contexte de rĂ©duction des ressources halieutiques en MĂ©diterranĂ©e, l’acquisition du site par le Conservatoire du littoral et les amĂ©nagements entrepris dans le cadre du projet LIFE+MC Salt pour retrouver un Ă©coulement gravitaire de l’eau au sein du site des Ă©tangs et marais des salins de Camargue, constituent potentiellement une opportunitĂ© pour retrouver la fonction de nurserie pour les poissons migrateurs et favoriser les migrations entre l’hydrosystĂšme VaccarĂšs et la mer. Le site abrite une importante population de Cistude d’Europe une tortue aquatique et plusieurs sites de reproduction de la Leste Ă  grands stigmas une petite libellule rare en France. En ce qui concerne l’avifaune, 290 espĂšces d’oiseaux ont Ă©tĂ© observĂ©es sur le site, dont 186 sont contactĂ©es rĂ©guliĂšrement et 104 sont occasionnelles ou accidentelles. Au moins 55 espĂšces se reproduisent de façon certaine, mais seulement 40 sont considĂ©rĂ©es nicheurs rĂ©guliers. L’avifaune nicheuse est caractĂ©risĂ©e par une proportion importante d’espĂšces patrimoniales 27 espĂšces, parmi lesquelles 17 sont des espĂšces rares ou menacĂ©es en France et qui sont infĂ©odĂ©es aux milieux lagunaires et littoraux. 18 espĂšces nicheuses sont inscrites en annexe de la Directive Oiseaux. Parmi celles-ci, 3 espĂšces sont classĂ©es en danger » en France le flamant rose, le GoĂ©land railleur, et la Fauvette Ă  lunettes. Par ailleurs, la reproduction d’un couple de Sterne caspienne sur le site en 2004 constitue l’unique cas de nidification confirmĂ©e de cette espĂšce en France. Depuis 2013, un enclos a Ă©tĂ© mis en place sur la pointe des Sablons. Ce pĂ©rimĂštre de prĂšs de 5 ha a pour objectif d’apporter Ă  l’avifaune plus particuliĂšrement les sternes naines et gravelots Ă  collier interrompus une zone de protection contre les dĂ©rangements. Cet enclos est dĂ©limitĂ© par des ganivelles accompagnĂ©es de panneaux de sensibilisation et d’interdiction d’accĂšs. En mer, deux bouĂ©es rouges signalent les limites de cet espace. L’étang du Fangassier est cĂ©lĂšbre pour accueillir une colonie nicheuse de flamants roses en France mĂ©tropolitaine. A partir des annĂ©es 70, un Ăźlot a Ă©tĂ© spĂ©cialement amĂ©nagĂ© sur l’étang, la colonie qu’il abrite a comptĂ© en moyenne 11500 couples nicheurs durant la pĂ©riode 2000-2009, ce qui reprĂ©sente en moyenne 29% des effectifs nicheurs de MĂ©diterranĂ©e occidentale Tunisie et AlgĂ©rie inclues. AprĂšs avoir connu une pĂ©riode d’accroissement, la population nicheuse en Camargue est actuellement stable. En 2015, le succĂšs de reproduction du flamant rose sur l’étang du Fangassier a atteint son plus haut niveau depuis 2001, avec prĂšs de 7500 poussins Ă  l’envol. A l’automne 2015, un nouvel Ăźlot de 5 000 mÂČ a Ă©tĂ© construit avec une configuration plus adaptĂ©e au maintien de niveaux d’eau suffisants pour prĂ©server les couvĂ©es des prĂ©dateurs terrestres. Le site des anciens Salins abrite Ă©galement plusieurs espĂšces de mammifĂšres qui prĂ©sentent un enjeu patrimonial, notamment le Lapin de garenne, le Rat des moissons, le Campagnol amphibie et les diffĂ©rentes espĂšces de pipistrelles. Des traces de Loutre d’Europe dĂ©tectĂ©es dans les anciens salins en 2015 fournissent un indice supplĂ©mentaire de la recolonisation rĂ©cente de la Camargue par cette espĂšce et suggĂšrent qu’elle pourrait s’installer dans le secteur des marais doux composant la partie nord du site. ProblĂ©matique Un des principaux problĂšmes auxquels sont confrontĂ©s les Etangs et marais des salins de Camargue est la pollution des eaux. L’apport de quantitĂ©s non nĂ©gligeables de polluants dont une partie transite par l’hydrosystĂšme VaccarĂšs a des consĂ©quences avĂ©rĂ©es sur la contamination des rĂ©seaux trophiques, la toxicologie des sĂ©diments, des lĂ©sions histopathologiques des anguilles, etc. Les substances polluantes proviennent directement du RhĂŽne mais surtout des canaux de drainage agricole alentours qui transportent des polluants dont l’origine a une dominante agricole herbicides et leurs produits de dĂ©gradation. A cette contamination incontrĂŽlĂ©e s’ajoute un apport atmosphĂ©rique local en pesticides provenant du traitement des zones agricoles riveraines et en hydrocarbures provenant des Ă©missions d’aĂ©ropolluants du complexe pĂ©trochimique de Fos-sur-mer. Une autre problĂ©matique prĂ©gnante sur ce secteur est l’érosion littorale croissante au sud du site, qui impose aux acteurs de la gestion du site d’intĂ©grer l’élĂ©vation du niveau marin dans son contexte global climatique et local subsidence, diminution des apports alluviaux. Une partie des plages du golfe de Beauduc subit Ă©galement l’érosion liĂ©e Ă  la frĂ©quentation humaine et la circulation motorisĂ©e. De plus, si la frĂ©quentation humaine est un des facteurs de l’érosion des dunes, elle perturbe Ă©galement les colonies de sternes naines nichant sur les plages. Le dĂ©rangement humain de plus en plus important a menĂ© Ă  la crĂ©ation d’un arrĂȘtĂ© de protection de biotope incluant des zones de protection pour les herbiers Ă  zostĂšres dans le golfe de Beauduc et pour les colonies de sternes naines. De nombreux Ăźlots importants pour la nidification ont disparu du fait de l’érosion, tandis que le blocage » gĂ©omorphologique rĂ©sultant des amĂ©nagements a interrompu le processus naturel de formation de nouveaux Ăźlots. Pour pallier Ă  ce phĂ©nomĂšne, des Ăźlots artificiels ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s en 2014 et 2015 et permettent de maintenir la capacitĂ© d’accueil du site pour les oiseaux coloniaux nicheurs. Quant Ă  la problĂ©matique des espĂšces vĂ©gĂ©tales exotiques envahissantes, les griffes de sorciĂšre, l’Herbe de la pampa, le Faux indigotier, le SĂ©neçon en arbre, la Jussie rampante, ainsi que le Chiendent d’eau ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s sur le site, certaines couvrant de vastes surfaces. Étangs et marais des salins de Camargue vus du ciel, exposition LITTORAL 40 ans de merveilles prĂ©servĂ©es en France » © FrĂ©dĂ©ric Larrey / Conservatoire du littoral, 2015 Gestion Dans le cadre de plusieurs actes de vente signĂ©s avec la Compagnie des Salins du Midi depuis septembre 2008, le Conservatoire du littoral s’est rendu propriĂ©taire de 6585 ha des 8000 ha initialement prĂ©vus au protocole de vente. Le site, situĂ© sur les communes d’Arles secteur de Salin-de-Giraud et des Saintes-Maries-de-la-Mer, est entiĂšrement dans le pĂ©rimĂštre du Parc naturel rĂ©gional de Camargue. Il bĂ©nĂ©ficie de plusieurs types de protection et d’inventaire de son patrimoine naturel tĂ©moignant de sa grande richesse. Au niveau international, la totalitĂ© de la zone est inscrite en site RAMSAR Camargue » et en RĂ©serve de BiosphĂšre de Camargue Par convention du 27 mai 2011, le Conservatoire du littoral avec l’accord des communes d’Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, a confiĂ© pour une durĂ©e de 6 ans renouvelable une fois, la gestion du site des Etangs et marais des salins de Camargue aux structures suivantes Le Parc naturel rĂ©gional de Camargue coordinateur La Tour du Valat La SociĂ©tĂ© Nationale de Protection de la Nature SNPN Les enjeux majeurs liĂ©s Ă  la gestion du site sont les suivants La conservation des Ă©cosystĂšmes dunaires et des habitats naturels plages, steppes salĂ©es
 et de la faune et la flore associĂ©s. Les vastes surfaces de milieux dunaires plus de 300 ha regroupent une diversitĂ© exceptionnelle d’habitats, cependant le rivage est marquĂ© par une Ă©rosion importante au sud et une accrĂ©tion rapide Ă  l’ouest. La restauration des lagunes et la gestion de l’eau d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, avec en point d’orgue la conservation des espaces de reproduction, tels que le Fangassier. Il importe de suivre la qualitĂ© de l’eau et des sĂ©diments et d’éviter l’introduction d’eau contaminĂ©e sur le secteur du Fangassier en sensibilisant les riziculteurs et les chasseurs sur l’usage des pesticides. La reproduction des petits charadriiformes coloniaux depuis une dizaine d’annĂ©es, les grosses colonies de petits charadriiformesont avaient dĂ©sertĂ© le secteur des anciens salins en lien Ă©troit avec la perte des sites favorables Ă  la reproduction, tels que des Ăźlots qui ont disparu du fait de l’érosion. Le projet LIFE MC SALT a permis grĂące Ă  la crĂ©ation d’un Ăźlot en 2014, le retour d’une importante colonie de laro-limicoles ayant nichĂ© avec succĂšs en 2015 et comprenant notamment le GoĂ©land railleur, la Mouette mĂ©lanocĂ©phale la Sterne hansel et l’Avocette Ă©lĂ©gante. Le maintien et le renforcement des conditions d’accueil des oiseaux d’eau migrateurs et hivernants la restauration de milieux lagunaires et la reconstitution de sansouires inondĂ©es en hiver favorisent l’augmentation des stationnements d’oiseaux d’eau et notamment ceux des anatidĂ©s hivernants. La restauration des sansouires et des vĂ©gĂ©tations des lagunes temporaires saumĂątres le changement de gestion permet la progression de ces milieux favorables aux populations de Gravelot Ă  collier interrompu et de Fauvette Ă  lunettes, dont l’enjeu de conservation est important sur le site. Les marais doux permanents, mares temporaires, sansouires, pelouses et prĂ©s salĂ©s du secteur BĂ©lugue pour ces milieux relativement peu modifiĂ©s il s’agit essentiellement d’éviter le surpĂąturage et de prĂ©coniser une gestion hydrologique durable des marais utilisĂ©s pour la chasse. Une meilleure intĂ©gration des usages du site en phase avec les grands objectifs du Conservatoire du littoral un plan de gestion des usages et un arrĂȘtĂ© de biotope ont Ă©tĂ© mise en place afin de limiter les conflits entre les activitĂ©s traditionnelles Ă©levage, pĂȘche, chasse et les activitĂ©s de type sports Ă  voile tractĂ©e kitesurf, kitebuggy, chars Ă  voile. news ACTUALITES Voir l’ensemble de nos actualitĂ©s sur les Ă©tangs et marais des salins de Camargue DOCUMENTATION Voir l’ensemble de nos documents sur les Ă©tangs et marais des salins de Camargue base documentaire Acteurs HEMERY GaĂ«l [PNR de Camargue] ARNASSANT StĂ©phan [PNR de Camargue] THIBAULT Marc [Tour du Valat] POULIN Brigitte [Tour du Valat] CHEIRON AnaĂŻs [SNPN – RĂ©serve Nationale de Camargue] En savoir plus sur le site Page rĂ©servĂ©e du Conservatoire du littoral Page Facebook Ă©tangs et marais des salins de Camargue’ Page dĂ©diĂ©e Life+MC Salt Page dĂ©diĂ©e Tour du Valat Si vous ĂȘtes arrivĂ©s sur cette page c’est sĂ»rement parce que vous rĂ©visez votre CAP PĂątissier. Et c’est peut ĂȘtre Ă©galement parce que l’idĂ©e de lire un rĂ©sumĂ© d’une vidĂ©o de 30 minutes vous a donnĂ© envie de gagner un peu de temps
 Et vous avez raison ! C’est justement pour ça que j’ai créé cette page, un rĂ©sumĂ© en points de l’épisode de C’est pas sorcier le sel. 1. L’ORIGINE DU SEL Il y a 3,8 milliards d’annĂ©es, les ocĂ©ans sont apparus. Au contact de l’eau, certaines roches prĂ©sentent sur terre se sont dissoutes. Elles renfermaient des sels minĂ©raux, c’est elles qui sel la mer. Il existe plusieurs roches donc plusieurs sortes de sel Le sel de table = le chlorure de sodium reprĂ©sente 77% du sel marinLe sel de magnĂ©sium reprĂ©sente 16% du sel marinLe sel de calcium = 4% du sel marinLe sel de potassium = 2% du sel marinDans 1L d’eau de mer il y a en moyenne 30g de sel varie en fonction des mers et des ocĂ©ans qui sont parfois plus salĂ©s que d’autresChaque annĂ©e en France, on consomme 3 kilos de sel / personne, rien que pour l’assaisonnement de nos plats. 2. Le sel de mer Il y a du sel dans toutes les mers et tous les ocĂ©ans. Pour le rĂ©colter on pompe une grande quantitĂ© d’eau en bordure de mer / d’ocĂ©an, qu’on amĂšne vers des Ă©tangs naturels amĂ©nagĂ©s qu’on appelle marĂ©es salants. Plats et impermĂ©ables, ces bassins de rĂ©tention amenant Ă  des bassins Ă  faible profondeur permettent de rĂ©colter le sel obtenu par l’évaporation de l’eau de mer, grĂące au vent et au effet, lorsque le sel ne baigne plus dans assez d’eau, les particules se rapprochent entre elles pour former des cristaux. La pluie est donc l’ennemi numĂ©ro 1 des paludier rĂ©colte le sel en surface, Ă  la mains c’est la fleur de sel, c’est l’unique sel fin blanc sel plus gros tombe au fond, il est ramassĂ© grĂące au las ou simoussi. Sa couleur est grisĂątre puisqu’il s’est dĂ©posĂ© sur l’argile lors de l’évaporation. On nettoie les marais et on fait entrer le circuit d’eau au Printemps, on rĂ©colte en Ă©tĂ©, on rĂ©cupĂšre et redistribue le sel en Automne, on se repose en Hiver. 3. LE SEL DE TERRE On trouve aussi du sel sous la terre, dans des mines. Il y a 200 millions d’annĂ©es, Ă  la suite de nouveaux bouleversements gĂ©ologiques, la mer s’est retirĂ©e laissant des lacs et des lagunes plein d’eau salĂ©e. Au fil des siĂšcles, l’eau s’est Ă©vaporĂ©e, la concentration en sel a augmentĂ©e pour donner lieu Ă  la cristallisation et petit Ă  petit une couche de sel s’est dĂ©posĂ©e sur la couche terrestre. C’est le sel ne rĂ©colte pas le sel, on l’extrait. On descend au moins Ă  60 mĂštres jusqu’à 160 mĂštre sous terre. Le sel de terre ne se mange pas car il contient trop d’impuretĂ©s. Le raffinage serait trop long et trop du sel de terre sert au dĂ©neigement des routes. On en trouve Ă©galement dans les solvants, dans la conservation du jambon, dans l’industrie chimique pour le PVC. Le sel est donc partout. Les autres sujets C'est pas sorcierLes satellites InfosDiffusionsCastingRĂ©sumĂ©L'Ă©quipe de C'est pas sorcier» nous emmĂšne au CNES et chez Matra Espace Ă  Toulouse. Avec Fred, nous dĂ©couvrirons la construction d'un satellite d'observation chez Matra Espace, avant d'assister, au CNES, aux tests effectuĂ©s avant son lancement. Jamy nos initiera aux lois de l'espace gravitation, mise sur orbiteGenreMagazine - ScientifiqueAnnĂ©e de sortie—AvecFrĂ©dĂ©ric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine Quindou, Catherine Breton, Didier FraisseInfos supplĂ©mentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimĂ© ce programme ? Niveau de l’article đŸ‘œđŸ‘œ Aujourd’hui, on a un jeune invitĂ©, Eneko, ĂągĂ© de 10 ans, qui nous fait dĂ©couvrir la Jordanie oĂč il a habitĂ© pendant deux ans. Bonjour, je m’appelle Eneko, j’ai 10 ans et j’ai vĂ©cu deux ans en Jordanie. J’y ai dĂ©couvert plein de choses intĂ©ressantes, et grĂące Ă  Kidisciences, j’ai l’occasion de partager quelques trouvailles avec toi! Par exemple, je suis souvent allĂ© Ă  la mer Morte. La mer Morte, c’est quoi ? Tout d’abord, je vais t’expliquer ce qu’est la mer Morte. Quelques chiffres pour commencer La mer Morte est une Ă©tendue d’eau salĂ©e qui est 10 fois plus salĂ©e que la mer MĂ©diterranĂ©e ! A cause de ça, aucun poisson ne peut y vivre c’est d’ailleurs pour cela que cette mer porte ce nom un peu triste
Mais elle n’est en fait pas vraiment morte, car les scientifiques y ont dĂ©couvert de la vie du plancton, des bactĂ©ries halophiles
 C’est aussi le point le plus bas de la Terre, accessible Ă  pied, Ă  434 mĂštres sous le niveau de la mer ! Pour atteindre le vrai point le plus bas sur Terre, il faut aller dans la fosse des Mariannes
à plus de 11 km sous le niveau de l’ocĂ©an ! 😊 Sa salinitĂ© est l’une des plus fortes au monde 28%. Cela signifie que dans un litre d’eau, il y a presque 300 grammes de sel ! Et autant de sel dans l’eau, cela change pas mal de choses. Ainsi, la densitĂ© de l’eau de la mer Morte est de presque 1,3. Cela signifie que quand on se baigne dans la mer Morte, on se sent trĂšs lĂ©ger par rapport Ă  un lac ou une piscine d’eau douce, on gagne » ainsi presque un tiers de son poids ! La preuve ? On peut y lire une BD ou un journal, sans avoir besoin de nager ! Si tu veux voir la mer Morte d’en haut, c’est par içi qu’il faut aller voir ! Comment est-elle nĂ©e ? Tu as peut-ĂȘtre envie de connaĂźtre son histoire ? la voici. Il y a plus de 18 millions d’annĂ©es, une faille* s’est formĂ©e au niveau de la zone de frottement entre la plaque africaine et la plaque arabique. Cette faille qui s’étend du golfe de la mer rouge Ă  la Turquie a créé une dĂ©pression** au niveau du futur emplacement de la mer Morte, car les plaques se dĂ©placent en sens contraire. On appelle cela une faille transformante ! *Une faille est une structure qui sĂ©pare deux blocs rocheux de part et d’autre, un peu comme une grosse fissure ** Une dĂ©pression est une cuvette, Ă  l’échelle de la Terre la dĂ©pression de la mer Morte fait presque 30 km de large ! Les mouvements inverses des deux plaques finissent par crĂ©er des zones plus basses. Le schĂ©ma ci-dessous permet de comprendre. Bien sĂ»r quand cela s’est passĂ©, il n’y avait pas de ville comme indiquĂ© sur la carte 😊 GrĂące Ă  la tectonique des plaques relire cet article, la dĂ©pression Ă©tait nĂ©e
 Ne restait plus qu’à y mettre de l’eau pour la remplir ! Cette eau salĂ©e est arrivĂ©e de l’ouest. En effet, suite Ă  un rĂ©chauffement climatique il y a 4 millions d’annĂ©es, le niveau de la mer MĂ©diterranĂ©e est montĂ©. L’eau de mer s’est alors engouffrĂ©e dans cette faille en passant par l’actuel IsraĂ«l, exactement comme on creuse une rigole dans le sable de la plage, pour la voir se remplir d’eau avec la marĂ©e montante. L’eau s’est alors accumulĂ©e dans cette dĂ©pression, qui Ă©tait devenue une sorte bras de mer. Mais, vers -70 000 ans, durant une pĂ©riode glaciaire, il se passa le contraire de ce qui Ă©tait arrivĂ© durant le PliocĂšne*. A son tour, ce refroidissement climatique a fait baisser le niveau de la mer MĂ©diterranĂ©e. Et la mer Morte s’est alors retrouvĂ©e sĂ©parĂ©e de la mer MĂ©diterranĂ©e. Elle Ă©tait alors beaucoup plus Ă©tendue qu’à l’heure actuelle plus de 2 000 km2, pour 800 aujourd’hui ! * PliocĂšne sur l’échelle des temps gĂ©ologiques, cette pĂ©riode s’étend de -5,3 millions d’annĂ©es, Ă  -2,5 millions d’annĂ©es Les diffĂ©rentes phases de la mer Morte source Mais dans cette rĂ©gion semi-dĂ©sertique oĂč il fait trĂšs chaud une partie de l’annĂ©e, l’eau a commencĂ© Ă  s’évaporer. De plus, l’eau qui alimente la mer morte provient principalement du fleuve Jourdain, et de quelques petites riviĂšres provenant des wadis les wadis » sont des canyons trĂšs accidentĂ©s au Moyen Orient. Il y a donc trop d’eau qui se transforme en vapeur, et pas assez d’eau liquide qui arrive le niveau de la mer ne peut donc que diminuer. Et le sel, qui est un solide, ne s’évapore pas et reste donc dans l’eau. De plus, lorsque l’eau qui alimente la mer Morte passe par les wadis et le Jourdain, elle Ă©rode la roche cela libĂšre des sĂ©diments qui contiennent beaucoup de minĂ©raux. Ces derniers arrivent alors dans la mer Morte, et s’y retrouvent piĂ©gĂ©s. Au final ? On obtient une eau qui devient de plus en salĂ©e, jusqu’à saturation*, et Ă©normĂ©ment de minĂ©raux divers dĂ©posĂ©s au fond ou en suspension dans l’eau rappelle toi cette expĂ©rience. C’est pour cette raison que dĂšs l’AntiquitĂ©, l’eau de la mer Morte Ă©tait rĂ©putĂ©e pour ses vertus thĂ©rapeutiques ! * La saturation se produit lorsqu’on est au maximum possible de sel dissous. DĂšs qu’il y a un peu plus de sel, il n’y a plus moyen de le dissoudre et donc des cristaux solides restent en suspension. Donc quand on Ă©vapore, on finit par atteindre la saturation et des cristaux commencent Ă  se former. Et son avenir alors ? Depuis les annĂ©es 1970, le niveau de la mer Morte baisse d’environ 1 mĂštre par an. MĂȘme s’il y fait chaud toute l’annĂ©e, l’évaporation naturelle n’explique pas complĂštement cette baisse de niveau. L’autre raison est la baisse de l’apport en eau du Jourdain. Pourquoi ? Parce que l’eau du Jourdain est Ă©normĂ©ment utilisĂ©e pour l’agriculture. Or, il y a de plus en plus de cultures dans la vallĂ©e du Jourdain, qui nĂ©cessitent qu’encore plus d’eau soit pompĂ©e
Et cela fait donc encore moins d’eau pour alimenter la mer Morte. Entre 1950 et aujourd’hui, on estime que le Jourdain a perdu les 9/10 de son dĂ©bit ! Trop de pompages avant d’arriver Ă  la mer Morte
 Aujourd’hui, beaucoup s’inquiĂštent d’une disparition de la mer Morte, comme cela a failli arriver Ă  la mer d’Aral tu peux lire cette histoire dramatique dans un super article du National Geographic ! . La profondeur maximum de la mer Morte est de 380 mĂštres
Mais tout le monde voudrait Ă©viter de l’assĂ©cher complĂštement ! C’est pourquoi il existe plusieurs projets pour remettre de l’eau dans la mer Morte. Le plus sĂ©rieux d’entre eux s’appelle le canal de la paix ». C’est une initiative conjointe IsraĂ«lo-jordanienne. Son but construire une usine de dĂ©salinisation d’eau vers Aqaba, 200 km au sud de la Mer Morte, puis amener la saumure eau trĂšs salĂ©e par un aqueduc jusqu’à la mer Morte. Avec 300 millions de m3 par an 57 000 piscines olympiques !, le projet est pharaonique
et son prix aussi plus de 2 milliards de dollars. C’est sans doute pourquoi, aujourd’hui, ce projet tarde Ă  aboutir. Mais on quitte alors le domaine de la gĂ©ologie, pour rentrer dans celui de la gĂ©opolitique ! 😊 Je te retrouve bientĂŽt pour te raconter ce qu’on peut faire et voir Ă  la mer Morte. C’est bien une plage de sel pur, et pas de sable
 Quelques mots sur l’auteur Si tu veux en savoir plus sur la Jordanie, je t’invite Ă  dĂ©couvrir notre blog familial, qui s’appelle Family in Jordan » ! On y raconte toutes nos dĂ©couvertes de Jordanie et des pays alentours Nous aimons aussi beaucoup regarder l’émission C’est pas sorcier ». Bien sĂ»r, c’est un classique, mais celle sur la mer Morte n’est pas mal, Ă  voir ici

c est pas sorcier les marais salants