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Atrois on a moins froid. janvier 01, 2014. Salam 'alaikoum, Pour rester dans le thème de l'hiver, Tess a fait des fiches exercices sur l'album que nous avons lu ensemble: "A trois on a moins froid". Voici les fiches en
Méthodologieexploitation de documents. Un à trois documents au plus, relatifs à un problème, sont proposés. Ces documents peuvent correspondre à des compte-rendus d'expériences, des tableaux de mesures, des graphiques, des textes documentaires ou des électronographies. L'évaluation prend en compte la qualité de l'exploitation des
Aujourdhui, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié son rapport d'enquête (R19C0015) sur le déraillement en 2019 de deux locomotives et de 99 wagons d'un train
Déjà touchées en 2021 par la pluie et le froid estivaux, «des exploitations apicoles risquent d’être économiquement menacées après les épisodes de sécheresse de cet été, craint Frank
Ilexiste trois systèmes de froid diffusés à l’intérieur de votre congélateur. En premier lieu, on a le froid statique. Il s’agit du type de froid le plus souvent utilisé. C’est une technologie qui fonctionne en diffusant l’air froid par évaporation. L’air froid reste dans le compartiment du bas, alors que l’air chaud remonte dans la cavité. Notez qu’il est donc important
Camping A La Rencontre Du Soleil In Alpe D Huez. Les Français ne devraient pas manquer de courant cet hiver sauf circonstances exceptionnelles, c’est-à -dire avec des températures inférieures de 3 à 8 degrés en dessous des moyennes de saison et, en même temps une indisponibilité fortuite de plusieurs moyens de ce qui ressort du bilan prévisionnel du gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, publié mercredi 20 novembre. La situation devrait d’ailleurs être moins tendue que les hivers précédents, du fait notamment d’une disponibilité du nucléaire supérieure un seul réacteur devrait être arrêté en janvier 2020 et surtout d’une capacité de production hydroélectrique importants. Le lac France est au plus haut de ces dix dernières années », assure Jean-Paul Roubin, le directeur de l’exploitation de nombreux arrêts programmés de réacteursMais la situation pourrait être moins rose à l’avenir. 2019-2025 est une période charnière pour la transition énergétique », assure il va falloir se passer de 3 000 MW de centrales charbon cinq tranches de 600 MW, que le gouvernement s’est engagé à fermer d’ici à 2022. Il faut également s’attendre à une production nucléaire moins importante, avec les arrêts programmés pour maintenance de nombreux réacteurs. C’est un élément clé de la sécurité d’approvisionnement en France », souligne la filiale d’ cours de la période 2020-2025, une quarantaine de réacteurs sur un total de 56 après la fermeture des deux de la centrale de Fessenheim au premier semestre 2020 sont concernés par une visite décennale VD, dont plus de la moitié par leur quatrième visite décennale afin de prolonger leur durée d’activité jusqu’à 50 ans au moins. Prévus généralement pour durer quatre mois, ces examens ont plutôt tendance à se prolonger de deux mois, voire de quatre à six mois pour un quart de ces de charbon et toujours pas d’EPRLe cas de l’hiver 2022-2023 inquiète plus particulièrement les dirigeants de RTE. EDF a ainsi programmé trois visites décennales en janvier 2023. De même, il n’est pas sur du tout que l’EPR de Flamanville soit en fonctionnement à ce moment-là . Officiellement, EDF table sur une mise en service à la fin 2022, mais rien n’est moins garanti. Le réacteur ne devrait pas non plus tourner à pleine puissance tout de suite. Une forte incertitude demeure sur l’échéance où l’EPR produira en régime pérenne », peut-on lire dans le bilan prévisionnel de cas spécifique de la BretagneToute l’attention est portée sur l’Ouest de la France. La région ne bénéficiera plus en 2023 de la centrale charbon de Cordemais, qui a été déterminante ces dernières années pour assurer la pointe de l’hiver en Bretagne. Si le développement des énergies renouvelables se poursuit durant cette période, en l’absence de mise en service de l’EPR de Flamanville, il ne suffit pas à compenser les fermetures réalisées », assure ainsi RTE, qui demande une nouvelle fois le maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse » d’une des deux tranches de la centrale à charbon de Cordemais Loire-Atlantique tant que l’EPR n’est pas mis en projet de transformer la centrale de Cordemais en centrale biomasse est toujours à l’étude, mais la décision tarde à être prise, faute d’avoir trouvé son équation la consommationEn cas d’hiver 2022-2023 trop rigoureux des mesures de réduction de la consommation pourraient ainsi être mises en œuvre, comme l’arrêt de livraison du courant aux grands clients moyennant une compensation financière, une baisse de tension sur le réseau de distribution, mais aussi le développement des écogestes ».Le gestionnaire du réseau de transport propose ainsi de généraliser dès maintenant le dispositif Ecowatt, qui existe en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et demande aux consommateurs volontaires de baisser leur consommation à des moments précis. Selon François Brottes, un gisement important existe également dans le tertiaire », avec notamment les bureaux vides qui restent allumés le soir. Selon lui, les panneaux publicitaires lumineux devraient aussi être arrêtés en cas de tension sur le réseau.
1 Le professeur diffuse la vidéo avec le son. Il marque des pauses régulières, notamment jusqu’à 0 40. Les étudiants ne doivent pas chercher à tout comprendre mais saisir quelques mots ou Le professeur distribue le texte lacunaire suivant, à savoir la réplique du papa parfait de la publicité, que les étudiants devront compléter. Attention les mots à repérer sont parfois simples et connus des étudiants phase de consolidation du lexique connu, d’autres fois peu ou pas connus et plus ardus à comprendre phase de découverte. Les mots supprimés sont choisis sur des critères standards. Mais c’est vous qui connaissez le mieux vos étudiants et leur progression. N’ hésitez pas à changer les mots que vous supprimerez en fonction de leurs professeur doit insister sur l’aspect "découverte" du processus et rassurer les étudiants. Il doit donner pour consigne d’écrire phonétiquement ce que les étudiants entendent, même si c’est incomplet. L’objectif est d’augmenter l’indice de confiance face à des documents audiovisuels que ce travail constitue un défi pour le niveau A2. N’hésitez pas à le diffuser trois ou quatre fois selon ce schéma une première écoute complète sans pause, une deuxième écoute ponctuée de pauses, une troisième écoute complète sans pause ou avec moins de pauses. [Moi, je suis un papa parfait. Tous les matins, je suis ____ avant tout le monde pour préparer le _____ ______. Et pour nos chères têtes blondes, rien de tel que des tartines grillées avec une fine couche de Nucolla et un incroyable ______ ______ maison pour bien ______ la journée. Je suis toujours de bonne _____. La fatigue ? Connais pas. En tant que papa parfait, je suis aussi un peu _______, sinon comment pourrais-je fabriquer des jouets pour mes adorables bambins ? Je suis toujours aux petits soins pour mes enfants adorés. Tiens, ma puce, ne prends pas_____. Et quoi de mieux qu’une jolie berceuse pour ______la journée en beauté ? C’est ça, être un papa papa parfait. Le papa adoré.] Nos chères têtes blondes expression idiomatique soutenue un peu vieillie désignant les enfantsêtre de bonne/mauvaise humeur n’hésitez pas à expliquer la différence par 2 émoticônes dessinées au tableau. Pensez à la confusion phonétique et sémantique avec „humour“être aux petits soins expression idiomatique. Faire très attention à quelqu’un. Être attentionné, délicat envers quelqu’un. Nous mettons à votre disposition ci-dessous la transcription du cour-métrage. Moi, je suis un papa parfait. Tous les matins, je suis levé avant tout le monde pour préparer le petit-déjeuner. Et pour nos chères têtes blondes, rien de tel que des tartines grillées avec une fine couche de Nucolla et un incroyable chocolat chaud maison pour bien commencer la journée. Je suis toujours de bonne humeur. La fatigue ? Connais pas. en tant que papa parfait, je suis aussi un peu bricoleur, sinon comment pourrais-je fabriquer des jouets pour mes adorables bambins ? Je suis toujours aux petits soins pour mes enfants adorés. Tiens, ma puce, ne prends pas froid. Et quoi de mieux qu’une jolie berceuse pour terminer la journée en beauté ? C’est ça, être un papa parfait. Un papa parfait. Le papa adoré. Le papa Papa parfait. Ok… Le papa Oh, mer...credi. Oui, oui, Monsieur Leroy, non, non, je ne serai pas en retard à la réunion, y a pas de problème. La fille Je peux avoir ma tartine ? Le papa Ça arrive, ma petite chérie. Le dossier ? Heu, oui, je vérifie. Ça, c’est bon, ça c'est ok, ça c’est fait. De Nucolla. J’ai oublié le Nucolla... Super. Voix off la fatigue ? Connais pas Le papa Et j’ai oublié le Nucolla. Voix off Et le chocolat chaud maison. Le papa Non, non, non ! Et mer...credi ! Le papa Je peux avoir mon lait ? Voix off Je suis toujours aux petits soins pour mes enfants adorés. Le papa Oui, ben comme ça, au moins, t’auras pas froid. Voix off en tant que papa parfait, je suis aussi un peu bricoleur, sinon comment pourrais-je fabriquer des jouets pour mes adorables bambins ? Et quoi de mieux qu’une jolie berceuse pour terminer la journée en beauté ? Le papa Il est grand temps d’aller dormir. Demain est un autre jour.. Le papa Non, non, non, je ne serai pas en retard pour la réunion. Et j’ai oublié le Nucolla. Non, non, non...Et mer..credi ! Le papa Et merde ! Ce putain de Nucolla ! Merde, merde et remerde ! La fille Coucou ! Le papa Coucou, ma chérie ! Le fille Ça va ? Le papa Oui, ça me fait bien plaisir de te voir pour le petit déjeuner. La fille Ben ouais, ça change. Le papa Oh, attends, je suis pas venu les mains vides. Je t’ai ramené du Nucolla ! La fille Ah, ouais, c’est gentil. Mais on va plutôt râper du chocolat, non ? Entre ! Le papa Ma chérie, tu sais que ça ne se mange pas du tout comme ça... La fille Ouais, mais c’est comme ça que je les aime. J’ai un peu froid.
Nous ne sommes pas tous égaux face au froid. Alors que certaines ressortent les écharpes et les plaids à la moindre chute de température, d’autres se baladent encore en t-shirt l'hiver. Cette différence de sensibilité au froid s’expliquerait, selon une étude récente, par l’absence ou la présence dans nos fibres musculaires… d’une protéine. Plus de muscles rouges ou plus de muscles blancs ?Une étude menée par des chercheurs de l’Institut Karolinska révèle en effet qu’environ milliard de personnes dans le monde seraient naturellement plus résistantes au froid grâce à l’absence de la protéine α-actinine-3 dans leurs fibres musculaires. Pour démontrer ces résultats, les chercheurs ont recruté 42 hommes âgés de 18 à 40 ans. Ils leur ont demandé de se plonger dans de l’eau à 14 °C. Après 20 minutes, les participants devaient sortir du bain pour se "reposer" 10 minutes à température ambiante, puis réitérer l’expérience en alternance 20 minutes d’eau froide/10 minutes de repos jusqu’à faire descendre leur température corporelle à 35,5 °C ou jusqu’à atteindre les 120 minutes. Durant ce temps, les chercheurs mesuraient précisément l’activité électrique des muscles des participants pour en étudier leur teneur en protéines. Lire aussi Comment se réchauffer en télétravail pendant les grands froids ? Les participants dépourvus de protéine α-actinine-3 avaient plus de fibres musculaires à contraction lente muscles rouges et étaient plus aptes à supporter le froid, en partie car ce type de fibres dépense moins d’énergie. En revanche, les participants chez qui les chercheurs avaient détecté de la protéine α-actinine-3 avaient plus de fibres musculaires à contraction rapide muscles blancs et par conséquent, étaient moins résistants au froid. Plus résistant au froid mais moins explosifComme les personnes ne possédant pas de protéine α-actinine-3 possèdent d’avantage de fibres musculaires à contraction lente muscles rouges, cela signifie également qu’elles sont moins performantes dans leur activité sportive. En effet, comme les muscles se contractent plus lentement, cela les désavantage dans les sports qui nécessitent force et explosivité. En revanche, c’est plutôt pratique pour les sports d’endurance. Lire aussi En plein boum, les séances de fitness sur TikTok sont-elles vraiment efficaces ? A contrario, les frileux - qui possèdent donc plus de muscles blancs à contraction rapide - sont plus "forts" dans les sports de force et moins performants en endurance. Une mutation vieille de ansPour les chercheurs, cette mutation génétique qui consiste à ne plus posséder de protéine α-actinine-3 se serait produite il y a environ ans. Elle aurait permis aux Homo Sapiens qui migraient de l’Afrique vers l’Europe et l’Extrême Orient de mieux supporter les différences de températures. Aujourd’hui, on estime qu'une personne sur cinq dans le monde serait dépourvue de α-actinine-3. Pour en savoir plus, consultez l’étude publiée dans la revue American Journal of Human Genetics. PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
Quelles sont les voies de demain pour produire du froid ? Le 1er appel à projets lancé par l’ADEME fin 2015 avait une priorité faire émerger des technologies innovantes de climatisation durable, conciliant efficacité énergétique et faible émission de gaz à effet de serre. Bénéfice induit pour les entreprises industrielles et tertiaires, une facture énergétique allégée. Zoom sur quatre projets en action parmi les huit lauréats froid constitue-t-il un nouvel enjeu de la transition énergétique ? Les pics de consommation d’été pourraient-ils faire peser des risques tout aussi importants que les pics de consommation en hiver ? Selon RTE1, une augmentation d’un seul degré dans la température d’une journée en période caniculaire induit un appel de puissance d’environ 400 MW, en raison d’un usage accru de la climatisation. L’innovation vers une climatisation durable prend alors tout son sens. Une étude américaine2 confirme également la tendance l’augmentation de l’usage des climatiseurs dans les zones tropicales et subtropicales va aggraver le réchauffement climatique par une augmentation de la demande en énergie et en émissions de CO2. Dernière preuve en date d’une prise de conscience mondiale, le 15 octobre dernier, près de 200 pays se sont engagés à mettre fin à l’usage des gaz HFC hydrofluorocarbures d’ici à 2050 - gaz dont l’effet de serre est 14 000 fois plus puissant que celui du à projets de l’ADEME sur la climatisation durable et le froid du futur avait justement vocation à encourager le développement de solutions froid » efficaces et durables. Il visait notamment à supprimer ou à réduire significativement l’usage des fluides frigorigènes les plus polluants HFC. Parmi les alternatives de climatisation durable proposées par les huit lauréats, plusieurs projets tirent parti des interactions possibles entre chaud et froid, de la valorisation de chaleur fatale et d’énergie renouvelable. Retour sur les atouts de quatre projets innovants visant de nouvelles solutions de conditionnement d’air pour le tertiaire, le commerce et les industriels tout en générant des économies sur la facture. Sommaire 1. ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanés2. PV Cooling, une climatisation durable à énergie solaire avec pompe à chaleur PAC3. Sustainair, de l’air frais et neuf à base d’eau et de chaleur renouvelable4. Optidec, le rafraichissement durable, compromis entre coût et performance1 - ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanésDe la climatisation durable en jouant en même temps sur le chaud et le froid, tel est justement le parti pris retenu par l’entreprise bretonne Energie Transfert Thermique ETT avec le soutien du Pôle Cristal et de l’Institut National des Sciences Appliquées de du chaud et du froid par récupération d’énergie en circuit fermé n’est pas nouveau. Mais ici, l’innovation de la thermo-frigo-pompe réside en plusieurs points. D’abord, l’utilisation de propane remplace le fluide frigorigène habituel moyennant un très faible impact environnemental. Le Potentiel de Réchauffement Global PRG du propane est en effet environ 500 fois moins élevé qu’un fluide frigorifique traditionnel de type HFC. De plus, grâce à un système de régulation optimisé et un circuit frigorifique original, il permet à partir d’un seul et même système, de passer d’un mode à l’autre sans interruption. Force du projet ? Grâce à la récupération d’énergie fatale, le système de climatisation durable ETT produit simultanément de l’eau chaude sanitaire, de la climatisation et du chauffage, le tout à des coûts d’exploitation bien inférieurs à ceux d’une pompe à chaleur réversible. Jusqu’à présent le chauffage faisait partie des besoins dominants des secteurs résidentiels et tertiaires, explique Frédéric Bazantay, directeur du Pôle Cristal. Aujourd’hui, avec l’évolution thermique des bâtiments, les bâtiments basse consommation ou les bâtiments à énergie positive, on assiste à une inversion d’importance entre les besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire, désormais devenus prééminents. »Cette solution tout-en-un s’avère ainsi très adaptée pour l’hôtellerie, la restauration, les établissements pour personnes âgées du fait d’importants besoins simultanés d’eau chaude sanitaire et de climatisation ou de chauffage. Elle l’est également pour les bureaux. Actuellement, les surfaces vitrées des bureaux entraînent des besoins de chaud et de froid à l’échelle d’une même journée, explique Frédéric Bazantay. Plus globalement, cette solution commercialisée au premier trimestre 2017 permettra d’apporter des réponses à trois usages avec un même équipement, tout en réduisant drastiquement la facture énergétique. »2 - PV Cooling, une climatisation durable à énergie solaire avec pompe à chaleur PACAtisys Concept a développé PV Cooling une solution innovante de climatisation durable utilisant l’énergie solaire. Contrairement aux climatisations solaires existantes fondées sur des techniques de sorption3 souvent complexes et coûteuses, notre système de climatisation durable utilise les panneaux photovoltaïques comme une ressource électrique couplée à une pompe à chaleur » explique Philippe Esparcieux, directeur scientifique de la société Atysis Concept qui développe PV Cooling. Pour gérer l’intermittence de la ressource solaire sans descendre sous un certain seuil de puissance obligeant l’extinction et le rallumage des compresseurs, nous devons sécuriser la puissance électrique délivrée par le champ photovoltaïque à l’aide d’un apport externe réseau, batterie ». Par ailleurs, l’appel à projets climatisation durable exigeait que le Pouvoir de Réchauffement Global PRG du fluide frigorigène soit inférieur à 150. C’est pourquoi nous avons choisi le propane qui présente un PRG inférieur à 10 » précise à son tour Olivier Baup, responsable du ça marche concrètement ? La puissance fournie par les panneaux photovoltaïques alimente la pompe à chaleur équipée de deux compresseurs conçus pour fonctionner avec une puissance adaptée à la ressource solaire variable. Tous les composants sont validés mais c’est leur assemblage qui est innovant et qui permettra de proposer des solutions de climatisation durable à grande échelle 100 KW thermique.Force du projet ? La valeur ajoutée de la climatisation solaire, c’est que le besoin et la ressource sont synchronisés, insiste Philippe Esparcieux. Dans les régions à fort ensoleillement, c’est au moment où les besoins en climatisation sont les plus élevés que les panneaux photovoltaïques produisent le plus ». L’entreprise travaille en partenariat avec le bureau d’études thermiques Neotherm Consulting, la société Tecsol spécialiste des techniques solaires et EDD fabricant de pompes à chaleur. Pour Atisys Concept, l’objectif est d’orchestrer l’ensemble du dispositif suivant les types de scénarios avec notamment un enjeu s’effacer du réseau. Par exemple en région PACA, alors que la ligne électrique est surchargée en été, cette solution de climatiseur durable permettra de produire du froid sans impacter le réseau » indique Olivier Baup. Un pari économiquement rentable dès 2017 car Atisys estime qu’en couvrant 80 % des besoins, les panneaux photovoltaïques vont atténuer le montant de la facture énergétique. 3 - Sustain’air, de l’air frais et neuf à base d’eau et de chaleur renouvelable La particularité de la centrale de traitement d’air de Sustain’air qui produit de l’air chaud en hiver et de l’air froid en été, réside dans sa technologie inédite. Ici, la climatisation durable fonctionne uniquement avec de l’air et de l’eau, sans groupe froid ni fluide frigorigène mais en s’appuyant sur une source de chaleur renouvelable solaire thermique, chaleur fatale, biomasse ou réseaux de chaleur urbains. En été, l’entreprise produit du froid en deux étapes assèchement puis réhumidification. Pourquoi ce double système ? On connaît le principe de rafraichissement de l’air avec de l’eau en humidifiant une pièce, on baisse la température de l’air, explique Thierry Lamouche, directeur de Sustain’air. Mais l’été, l’air étant déjà très humide, sa capacité de refroidissement est limitée à quelques degrés. Si avant d’humidifier l’air extérieur, on commence par le dessécher, on augmente alors considérablement sa capacité de refroidissement. » La première étape avec ce climatiseur durable consiste donc à faire passer l’air extérieur à travers une roue de dessiccation système qui absorbe l’humidité grâce au silicagel qui assèche l’air. Les panneaux solaires thermiques vont contribuer à cette première étape en apportant la chaleur nécessaire pour régénérer la roue avec un ballon tampon pour gérer l’intermittence de la ressource. Après un passage dans une deuxième roue pour pré-refroidir l’air, l’air va être réhumidifié par une fine pulvérisation de gouttelettes qui le fait descendre en température. Force du projet ? La climatisation durable, mise au point à partir d’un programme de R&D avec l’Ecole des Mines, offre une capacité de refroidissement bien supérieure aux centrales de traitement d’air classique. A partir d’un air extérieur à 36°C, on peut obtenir un air ambiant à 20°C. Mieux, les bâtiments deviennent autonomes en énergie pour les besoins de climatisation et de chauffage en utilisant une ressource renouvelable solaire, chaleur fatale des usines à proximité ou biomasse des réseaux de chaleur urbains. Depuis le dépôt de son brevet en 2016, Sustainair a démarré la commercialisation. Par rapport à une centrale d’air conventionnelle, notre système de climatisation durable réduit la facture énergétique de 80 % sur la partie chauffage et climatisation » explique Thierry Lamouche. Un logiciel de simulation permet à partir de besoins définis en amont, la mise au point d’un dispositif à la carte. Nous pouvons jouer de manière très fine sur le degré d’hygrométrie, souvent essentiel pour nombre d’industriels ». Au-delà des bénéfices environnementaux, la centrale fonctionne en tout air neuf. Chez nous, 100 % de l’air entrant est nouveau et subit à l’entrée deux filtrages par les humidificateurs-purificateurs, insiste Thierry Lamouche. L’air du bâtiment est rejeté à l’extérieur sans être recyclé ce qui garantit une grande pureté de l’atmosphère, stratégique pour certains secteurs. »4 - Optidec, un climatiseur durable, compromis entre coût et performanceSpécialiste de la climatisation et du traitement d’air, l’entreprise Osmose a mis au point OptiDEC Optimisation de la technologie DEC – Dessicant Evaporating Cooling. Fondé sur les mêmes principes que la technologie d’assèchement-humidification précédente, le procédé de climatisation durable utilise l’eau comme un réfrigérant au contact direct de l’air. Pour augmenter l’humidification et donc le rafraîchissement de l’air, une roue de dessiccation placée en amont dessèche l’air neuf avant Urruti, ingénieur R&D chez Osmose illustre à son tour le procédé de climatisation durable qui permet de rafraîchir l’air sans compresseur, ni fluide frigorigène. Prenons l’exemple d’une cascade, explique-t-il. A proximité de la chute d’eau, l’air est plus frais car il a été refroidi par l’évaporation de l’eau dans l’air. C’est le principe du refroidissement adiabatique ». Ainsi, pour obtenir le rafraichissement de l’air, le système Optidec dessèche d’abord l’air neuf avec la roue de dessiccation puis refroidit l’air sec par un échangeur thermique. L’air subit un deuxième refroidissement par un humidificateur adiabatique qui va projeter de fines particules d’eau dans l’air. L’air frais peut alors être soufflé dans le bâtiment à refroidir. A l’arrivée, la température de l’air aura baissé de 8 à 10°C. Force du projet ? L’optimisation coût-performance. Chez Osmose, le démonstrateur OptiDEC est en pleine phase d’expérimentation. Nous cherchons à obtenir le meilleur compromis en termes de coût et de performance, explique Matthieu Martins, Docteur-ingénieur R&D chez Osmose. Nous visons un coût d’investissement inférieur à 1500 €/kW froid et un gain énergétique de 20% par rapport aux solutions DEC Dessicant Evaporating cooling existantes. Face à une installation et une utilisation encore onéreuse, nous cherchons à diminuer les coûts au maximum pour démocratiser cette solution. ». Une fois les essais de performance et d’optimisation de la régulation réalisés, le produit devrait être commercialisé dès la fin 2017.1 Rapport RTE - Offre-demande d’électricité en France été 20152 Etude de la Business School de l’Université de Californie à Berkeley, publiée en 2015 Contribution of air conditioning adoption to future energy use under global warming».3 Rétention d’un gaz par un liquide ou un solide par absorption ou par adsorption phénomène de surface par lequel des molécules de gaz ou de liquide se fixent sur les surfaces solides des adsorbants charbon, sel de silice par ex
Buts de la culture La canne à sucre est cultivée pour ses tiges qui contiennent un jus sucré dont on tire la saccharose ou sucre cristallisable. Elle est également utilisée en consommation directe, canne de bouche. De plus, elle est parfois cultivée comme canne fourragère consommation en vert ensilage. Botanique La canne à sucre est originaire de la Nouvelle Guinée Saccharum officinarum, S. Robustum. D'autres Saccharum spontaneum, Sinense, Barbeni sont utilisés pour la création des hybrides cultivés actuellement. Description La tige de canne à sucre atteint 2 à 5m de hauteur pour un diamètre de 2 à 4 cm. Elle ne se ramifie pas au-dessus du sol mais les yeux souterrains donnent naissance à d'autres tiges. Une touffe de canne bien taillée peut comporter 10 à 15 tiges. La tige se compose d'une succession de nœuds plus ligneux, où sont implantés les yeux bourgeons et d'entre nœuds gorgés de sucre, de couleur jaune, verte, rouge, violette ou brune selon la variété et rougissent au soleil. Fig 1 et 2. La tige porte des feuilles à gaines enveloppantes, alternées atteignant 1 à 2 m de long et 3 à 8 cm de large Fig. 3 Les racines sont d'abord des racines de boutures qui naissent de l'anneau radiculaire de la bouture puis des racines de tige qui se développent en racines superficielles et ramifiées, racines de soutien plus profondes et racines cordons qui peuvent descendre jusqu'à 6 m. Après chaque coupe, un niveau système racinaire se constitue et l'ancien peut servir d'amendement. Fig. 4. Cycle végétatif La multiplication de la canne à sucre se fait par boutures. On distingue les phases successives suivantes Phase de reprise 2 à 4 semaines après la mise en terre des boutures, les premières tiges apparaissent. Phase de croissance elle dure 5 à 7 mois environ. En fin de croissance, la végétation s'arrête et l'inflorescence apparaît. Cette phase a surtout lieu pendant la période de chaleur et de grosses pluies Phase de maturation dure en moyenne 6 mois après l'arrêt de croissance de la canne, période froide avec de faibles pluies. La coupe des cannes vierges n'a lieu généralement qu'entre les 15 et 18ème mois qui suivent la plantation des boutures. Selon la date de plantation, on peut couper ces cannes vierges entre les 12 et 14ème mois qui suivent la plantation. Cette coupe termine le 1er cycle. Phases de croissance et de maturation des premières repousses. Elles durent 12 à 14 mois environ après la coupe des cannes vierges. Coupe des premières repousses elle a lieu 2 ans à 30 mois après la mise en place des boutures. Cette coupe termine le second cycle. Par la suite, la coupe des repousses aura lieu tous les 12 à 13 mois environ. Ainsi le cycle végétatif complet de la canne à sucre peut durer de très nombreuses années si les conditions du milieu sont favorables. Cependant, il n'est pas rentable de conserver indéfiniment les mêmes pieds sur le même terrain. Le cycle cultural ne dure donc que 5 à 7 ans en moyenne. La pullulation des cigales oblige les planteurs à ne dépasser le nombre de 3 à 4 repousses après la récolte des cannes vierges. Variétés Les variétés ou clones sont obtenus par hybridation entre des parents ayant dans leur ascendance plusieurs saccharum. A partir de la canne noble S officinarum, des apports de sang de cannes sauvages ont permis la création d'hybrides plus productifs, tolérants à certaines conditions adverses ou résistants aux maladies. De plus, il est préférable de planter des variétés qui ont des périodes de maturité différentes pour assurer la régularité de ravitaillement de l'usine de transformation. Ecologie Le cycle de la canne, sa croissance et sa maturation sont étroitement conditionnés par le climat. L'eau et la chaleur sont favorables à la croissance tandis que la sécheresse et le froid surtout nocturne sont favorables à la maturation. Besoins en chaleur Températures optimales diurnes germination 26° à 33° Croissance 28° à 35° Température minimale de croissance 15° - 18° Température létale gelée 0° Besoins en eau Au stade végétatif, la canne a besoin de 100 à 170 mm par mois de végétation suivant les conditions climatiques 1000 à 2000 mm /an avec une saison sèche marquée de 4 à 5 mois correspondant à la période de maturation des cannes ; alors que pendant les 8 à 9 premiers mois périodes de croissance il faut des pluies Besoins en lumière La canne à sucre exige beaucoup de lumière tant pour sa croissance que pour la formation du saccharose. Les cannes cultivées en pleine lumière ont des tiges plus grosses et plus trapues, des feuilles plus larges, plus épaisses et plus vertes, des racines plus développées. La lumière facilite la maturation des cannes en permettant à l'eau de constitution de se réduire en quantité. La floraison ne peut avoir lieu en présence de lumière Besoins en altitude On trouve la canne à sucre sur les Hauts-Plateaux vers d'altitude, mais pour avoir de bons rendements industriels en sucre, il est conseillé de ne cultiver la canne que sur les régions côtières ne dépassant pas 500 m d'altitude. Besoins en sols La canne pousse dans des sols très divers, pourvu qu'ils soient profonds, meubles, riches en humus et en éléments fertilisants, et suffisamment humides. Les meilleurs sols semblent être ceux qui proviennent de la dégradation des basaltes et les alluvions profondes. En ce qui concerne le pH, la canne à sucre demande une légère alcalinité variant de 7 à 7,5 Culture En général, la culture de canne à sucre dure 4 à 8 ans. Multiplication On multiplie la canne à sucre, soit Par semis, mais ce mode de multiplication est réservé aux stations de recherche pour la création de nouveaux hybrides Par boutures c'est le seul mode de propagation employé en grande culture. On peut utiliser • Des "boutures de tête " qui sont les bouts blancs. Les résultats de ceux-ci ne sont pas excellents, mais ils ont une très bonne reprise grâce au grand nombre d'yeux qui s'y trouvent. Ces bouts blancs ne doivent pas être prélevés sur des cannes ayant fléché. De plus, il faut enlever les feuilles de la base de ces bouts et couper les feuilles du sommet et ne garder que 2 ou 3 nœuds au- dessous de la partie verte. Fig. 6. • Des "boutures de corps " qui sont des portions de cannes vierges âgées de 10 à 12 mois ou de repousses que l'on prélève dans un champ réservé à cet usage pépinière. On ne prend pas de boutures sur la base des tiges qui ont une croissance plus lente • Des " rejetons " qui sont de jeunes tiges qui poussent à la base des touffes de canne à sucre et qui servent surtout aux remplacements, lorsqu'ils ont 5 à 6 mois. Ils sont appelés aussi " babas ". Fig. 5. Dans tous les cas, on ne garde que les boutures où il ne manque pas d'yeux, 3 à 4 yeux par bouture, qui n'ont pas de blessures, ne présentent pas de trous d'insectes, ni de traces de maladies, qui ont des entre-nœuds de longueur uniforme. Plantation La canne ne demande une terre finement ameublie que pour le lit des boutures Pour les terrains lourds, on conseille un sous-solage puissant surtout en 1ère exploitation à 0,80 m d'écartement et 60 cm de profondeur. Pour les terrains légers, un griffage profond, à 30 - 40 cm de profondeur suffit Ensuite, il faut Un labour de 25 cm de profondeur Un ou des hersage s moyen s ; Un sillonnage à 15 - 20 cm de profondeur et 0,90 à 1,80 m d'écartement. La direction de ces sillons varie avec les dimensions du champ, avec la pente du terrain, avec le tracé des routes et avec le sens des vents dominants Densité Les écartements sont très variables suivant les régions. Mais ceux-ci sont en moyenne de 1,50 m entre les lignes. Ainsi, pour planter un hectare, il faut 4 à 8 tonnes de boutures. Avec 1 ha de pépinières, on plante 8 à 15 ha. Modes de plantation Les boutures sont mises à plat dans le fonds des sillons en files simples ou même doubles puis recouvertes de 2 à 5 cm de terre fine. Lorsqu'il fait froid, on ne mettra que 2 à 3 cm de terre ; lorsqu'il fait chaud et humide, on les recouvrira de 4 à 5 cm de terre et s'il fait sec, on les recouvrira de 7 à 10 cm de terre. La mise en place des boutures doit être réalisée le plus tôt possible après l'ouverture des sillons. Les yeux sont placés sur le côté et non dessous. Une bonne levée commence après 10 à 15 jours. Époque de plantation La plantation doit être effectuée le plus tôt possible après la coupe des boutures. En culture pluviale, la plantation se fait Soit dès le début de pluies c'est à dire en fin de campagne pour des cannes qui seront récoltées en vierge à 12 mois environ canne d'un an ou de petite culture. Soit au cours ou vers la fin de la saison des pluies en inter-campagne pour des cannes à récolter à 16 ou 18 mois cannes dites de 18 mois ou de " grande culture ". Entretiens Irrigation Tous les modes d'irrigation peuvent être employés à la raie, par aspersion, par calan ou en goutte à goutte. Pour les jeunes plantations • Une première irrigation est effectuée le jour de la plantation ou le lendemain avec 1000 m/ha • Une 2ème irrigation 8 à 10 j après la première • Une 3ème irrigation trois semaines après la seconde. • Les irrigations vont se poursuivre toutes les 3 semaines avec m3/ha. On compte 8 à 9 irrigations pour les vierges. Pour les repousses • Irrigations toutes les 3 semaines ou 1 mois, soit 5 à 6 irrigations pour chaque repousse Drainage La canne à sucre ne peut vivre dans le milieu asphyxiant d'un sol engorgé d'eau. Le drainage est donc très souvent le complément indispensable de l'irrigation. Par ailleurs, le drainage a des effets bénéfiques sur le développement des racines, le réchauffement du sol, la croissance de la canne, la résistance aux maladies et l'amélioration de la maturité. Désherbage Dès que les jeunes cannes ont 15 à 20 cm de hauteur et qu'elles sont envahies par les mauvaises herbes, on fait un premier sarclage à la main ou mécaniquement si les écartements le permettent. Au cours de la saison des pluies, d'autres sarclages peuvent être utiles. On peut réaliser 3 à 5 durant les trois premiers mois qui suivent la plantation. Quant aux repousses, au cours de leur végétation, 2 ou 3 sarclages sont nécessaires. Pour ce faire, on traite avec de l'herbicide. Remplacement des manquants Après le premier sarclage, on procède au remplacement des manquants avec quelques boutures que l'on a placées en pépinière en même temps que la plantation des autres boutures, de manière à ne pas avoir des cannes d'âge différent. Pour les repousses, cette opération est faite de préférence à l'aide des rejetons. Epaillage Consiste à arracher à la main les feuilles sèches de la base des tiges pour faciliter la maturation et la coupe des cannes. On laisse ces feuilles sur le sol comme paillis. En général on pratique 2 épaillages avant la récolte. Dans certaines plantations cas Nord-Ouest de Madagascar, on brûle les cannes avant leur récolte pour faire disparaître les feuilles mortes de la base et faciliter ainsi la récolte mécanique. Fertilisation On emploie utilement la méthode du diagnostic foliaire pour déterminer les besoins de la plante. C'est un guide sûr pour la conduite de la fumure et de l'irrigation mais son emploi est délicat. A cette fin, on prélève la 3ème feuille sur des repousses de 4 - 5 mois. Teneurs normales N 1,85% - P = 0,20% - K = 1,20%. Fumure de fond Quand on dispose déjà des sous-produits de sucrerie, il est possible d'utiliser les écumes de défécation riches en chaux et acide phosphorique ; les vinasses de distillerie riches en potasse mais présentant une action corrosive sur les canalisations d'irrigation ; les mélasses riches en k20. Dans le cas contraire, on fait souvent appel • Au chaulage 3 à 5 t/ha de calcaire broyé par ha ou 1 à 3 T/ha de chaux pour des sols à pH inférieur ou égal à 4,5 • Au phosphatage 100 à 400 kg/ha de P205 à placer dans le sillon, à la plantation. Pour les jeunes plantations, on peut également enfouir les engrais verts ou la jachère de 1 an lors des labours de préparation du sol. Pour les repousses, l'enfouissement après la récolte des feuilles et des extrémités de cannes peut être pratiqué. Celles-ci peuvent représenter 20 à 30 T/ha dans les interlignes. Fumure d'entretien " Canne vierge N 100 kg - P205 = 60 Kg - k20 = 150 Kg " Repousse N 125 kg - P205 = 60 Kg - k20 = 150 Kg La fumure s'applique dans le sillon 2 à 3 semaines après plantation sur cannes vierges et aussitôt après la coupe ou au début des pluies sur repousses. Récolte et rendements Il faut récolter les cannes lorsque leur teneur en saccharose est maximum. On peut se baser sur l'allure des cannes apparition de l'inflorescence, jaunissement de feuilles, gonflement des yeux,... mais le moyen le plus sûr est d'utiliser le réfractomètre de poche en lisant directement la teneur en sucre après prélèvement d'une goutte de jus sur les cannes. Cette teneur est de l'ordre de 12,5% du poids de la canne. Une canne peut n'être mûre que 4 à 5 mois après l'apparition de l'inflorescence. Dans la pratique, le moment de la coupe est fonction de l'âge des cannes 12 à 14 mois pour les cannes vierges 12 mois pour les repousses de la variété la S17 est mûre en juillet - Août la Ragnar et la Pindar sont mûres en Septembre - Octobre la B. 37 - 172 et sont mûres en novembre - décembre. Les cannes sont coupées au ras des souches, sans couper les rejetons, avec des machettes et on les gratte ensuite pour supprimer les feuilles, les rejets et les racines adventives. On coupe également les bouts blancs. Si la canne est trop longue on la coupe en deux. Les cannes ainsi préparées sont mises en paquets et portées à dos d'homme jusqu'aux routes entourant chaque parcelle de plantation, où elles seront expédiées sur l'usine de traitement. On peut également mettre en andins les cannes coupées et les ramasser mécaniquement. Les délais entre coupe et broyage ne doivent pas dépasser 24 heures si la canne est " brûlée " et 48 heures si elle est coupée en " paille ". Les rendements moyens en cannes vierges varient de 80 à 100 T/ha et on peut atteindre facilement 120 T/ha et plus. Dans les plantations familiales les rendements varient entre 40 et 60 T/ha. Les rendements moyens en culture de repousses varient de 50 à 80 T/ha. Ils laissent au fur et à mesure que le nombre de repousses augmente. En culture pluviale, les rendements varient de 65 à 75 T/ha tandis qu'en culture irriguée, on doit obtenir 85 T/ha au moins et si possible 100 T/ha. Source -
a trois on a moins froid exploitation