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Nousautres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous sentons qu' une civilisation a la même fragilité qu' une vie . La Crise de l'esprit (1919) de
Et un jour, lorsque les mots « faim » ou « sourire » seront les siens, l’homme se distancie et de la faim ou de la satisfaction qu’il ressent et de la mère, qui le nourrit. Ils sont autres, l’autre. Ainsi, la parole de la mère a séparé l’adulte qu’il est de sa contiguïté et de sa continuité, avec son monde. Pour que quelqu’un existe, il faut lui parler, le désigner par
Introduction: « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Cette phrase célèbre, rédigée par Paul Valéry en 1919 figure dans un essai, publié à la NFR, étant intitulé La crise de L’Esprit, qui par ailleurs sert de début de phrase à son texte philosophique Variété l.
Nous autres, civilisations, lançait Paul Valery au dĂ©but du XXe siècle, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Le coup fut douloureux pour la pensĂ©e occidentale, dĂ©jĂ Ă©branlĂ©e, Ă la fin du XIXe siècle, par l’annonce nietzschĂ©enne de la mort consommĂ©e de Dieu. Ainsi, ceux qui ne croyaient plus aux arrière-mondes religieux Ă©ternels devaient s’habituer Ă
Citationde Paul Valéry : "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus
Camping A La Rencontre Du Soleil In Alpe D Huez. Tribune libre de Pierre-François Ghisoni* Civilisations, nous sommes mortelles ! Reste à le » savoir comme le précisait Paul Valéry dans Variétés Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Et j’ose ajouter reste à savoir si nous ne sommes pas dans la dernière phase. Il n’est pas d’œuvre humaine qui ne soit condamnée à périr. Cela va du moindre écrit comme celui-ci à la civilisation dans laquelle il s’insère. Et les exemples ne manquent pas dans le monde. Celui qui aurait prédit au soir du 15 novembre 1532 que l’empire inca disparaîtrait sous les coups de douze Espagnols aurait risqué sa vie. Le 16 au soir… un Inca le titre équivalent à empereur et le lendemain… un prisonnier qui paiera la plus grosse rançon de l’histoire et sera néanmoins exécuté. On pourrait multiplier les exemples. Byzance, son empire et sa civilisation tombèrent en 1453 au milieu de querelles byzantines ». Vraie ou arrangée, nous est restée celle portant sur le sexe des anges ». Alors, la France de 2013 ? Comment ne pas être frappé des similitudes internes avec les dernières élucubrations de cette minorité de minorité et de ce gouvernement, dont on ne sait plus qui supporte l’autre, qui est la corde, qui est le pendu ? Comment ne pas être frappé des similitudes externes au moment où aujourd’hui, le même gouvernement relance la question du droit de vote des étrangers, alors qu’il subit et abandonne les zones de non-droit à une nouvelle féodalité barbare ? Oui, les civilisations meurent. Elles meurent par la concomitance de fêlures internes et externes qui en atteignent les œuvres vives, maquillées par un hideux replâtrage. Elles meurent à cause des mannequins tonitruants aux pieds d’argile. Elles laissent des traces, et d’autres les remplacent. Elles meurent, soit parce qu’elles ont fait leur temps, soit parce qu’on n’a pas voulu traiter quand cela était encore possible. Une civilisation à visage humain Elisabeth Kübler-Ross, dont les travaux font autorité, dégage cinq stades successifs lorsqu’un diagnostic fatal est annoncé aux humains que nous sommes le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l’acceptation. Reste à savoir comment une société se comporte en la matière. Reste à réfléchir, peut-être à agir. Agir, c’est avoir accepté d’entendre, c’est faire le bilan des possibles sans se masquer les impossibles, c’est, prendre l’une des voies ouvertes après le stade d’acceptation laisser-aller, s’y diriger bravement, léguer pour que le témoignage perdure. Ici encore, les exemples historiques ne manquent pas, mais mieux vaut y réfléchir que d’alourdir ce texte. Mieux vaut faire le bilan… sans négliger l’espoir, mais sans s’y accrocher aveuglément. Une conclusion provisoire C’est en ce sens qu’il faut comprendre les départs, les envies de départ, ou au contraire les envies de résistance, d’enracinement, les affirmations, parfois pétries de courage, parfois pures rodomontades. C’est en ce sens qu’il faut revoir les raisons que lancent haut et fort un Depardieu, les alibis financiers d’un Arnault et de tant d’autres intouchables. C’est en ce sens que nous continuerons. *Pierre-François Ghisoni blog est écrivain et éditeur.
Article écrit par Ni film catastrophe, ni film de science-fiction, Park n’est que le miroir de notre monde à l’abandon. Civilisations mortelles Si la Grèce antique est considérée à l’unanimité comme le creuset de la civilisation occidentale, ainsi que le berceau des jeux olympiques, Sofia Exarchou nous offre ici un portrait sans pitié de sa décadence justement à travers les ruines du stade olympique édifié pour les Jeux de 2004 dans lesquelles errent des jeunes gens désoeuvrés et désespérés et des armées de chiens faméliques. Ce n’est pas seulement une figure de style, une allégorie pour mettre en scène un désespoir cinématographique, mais une réalité car la Grèce a bel et bien été ruinée par les manoeuvres machiavéliques de l’Union européenne comme l’a si bien montré le film de Costa-Gavras l’année dernière, Adults in the Room 2019. Paul Valéry l’avait prophétisé dans La Crise de l’esprit en 1919, au sortir de la Première Guerre mondiale, et l’Histoire l’a réalisé et perfectionné. En sortant de ce film, nous ne pouvons que penser à sa phrase qui en fait maintenant tout le sel Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Et mortifères pourrions-nous ajouter en 2020 en raison de la pandémie, de la misère et de notre absence totale d’avenir. Les ruines du capitalisme Mortelles, nous le sommes. Tout le film ne montre que ça, une jeunesse à la dérive à qui l’on ne propose rien d’autre que les ruines du capital, que des rêves de plage et de fêtes de pacotilles, avec la chair offerte et mollassonne des touristes de tous les pays, comme si la Grèce, ce pays issu d’une si belle civilisation, ne devait se contenter que des restes, et du rôle de bronze-cul d’une Europe maintenant quasiment ruinée. En choisissant ce décor de ruines qui n’ont rien à voir bien sûr avec celles, magnifiques et hiératiques, du Parthénon, la réalisatrice nous donne à voir notre déchéance, notre crasse, notre incapacité à créer du lien social et à préserver le patrimoine. Ce stade, qui n’a à peine qu’un peu plus de dix ans, est laissé à l’abandon prouvant à la fois la cupidité du capitalisme et l’inanité de ces Jeux olympiques qui ne sont plus qu’une infâme machine à faire du fric et dont le report à cause de coronavirus cette année n’est qu’une avanie supplémentaire dans un océan de mensonges et de malversations. Machine folle vers l’Apocalypse Dans ce décor qui sert de cadre à des enfants perdus, on pense bien sûr à Gomorra de Matteo Garrone 2008, mais la mafia en moins même si on la sent poindre le bout de son nez comme si l’absence d’avenir ne pouvait que confiner au désespoir et surtout à la violence. C’est un film magnifique en certains points, complètement désespéré, mais qui offre un portrait impressionniste de notre société, même si on en ressent à chaque plan l’inutilité tant il crève les yeux que le capitalisme est devenu maintenant une machine folle emballée vers l’apocalypse. Sofia Exarchou nous tend un miroir hélas très réaliste de notre tout proche avenir et s’en explique d’ailleurs d’une manière parfaitement claire et sans ambiguïté dans le dossier de presse du film A travers les histoires mêlées des enfants du Village Olympique, Park tente de brosser le portrait d’une génération perdue qui a été dérobée de son avenir. Entre les complexes sportifs à l’abandon, les ruines et les nouveaux centres touristiques, le film croise le passé glorieux de la Grèce avec sa décadence récente, peignant une société qui n’était pas préparée à la chute brutale qu’elle a connue. Au cœur de ces vestiges du passé, le besoin d’appartenance des jeunes est vital et leurs efforts de plus en plus violents et futiles. »
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La pandémie du coronavirus souligne non seulement “ l’insoutenable légèreté de l’être” mais de notre civilisation postmoderne et postindustrielle. Est-il concevable que, malgré les progrès de la médecine, nous soyons réduits à nous calfeutrer chez nous pour prévenir la propagation de la maladie ? Que resurgissent les grandes peurs, comme celles que provoquait la peste au Moyen-âge ? Grandeur et misère de la condition humaine ! Les dieux ont-ils voulu punir les hommes d'avoir voulu les égaler après les avoir mis à mort ? L'avènement d'un " Homo deus" prophétisé par Shlomo Sand paraît bien lointain face au cataclysme viral de dimension biblique qui frappe aujourd’hui l’humanité. L’histoire nous apprend qu’après les grandes crises il n’y a jamais fermeture de la parenthèse. Il y aura certes un jour d’après. Mais l’ampleur de la crise économique, sociale et politique pourrait nous mener vers un monde différent. A cela s’ajouter les risques d’une crise morale comparable à celle qui s’est produite après chacune des deux guerres mondiales qui ont été un choc pour l’idée de progrès et de la croyance en un monde meilleur. Il a suffi d’un grain de sable pour gripper le mécanisme de notre économie mondialisée ; plus fragile parce que plus interconnectée que par le passé. Le Fond Monétaire International estime même que le coronavirus pourrait engendrer les pires conséquences économiques au niveau mondial depuis la grande crise de 1929. Cette récession va probablement freiner le processus de mondialisation, et de libre circulation des biens. Elle risque d’exacerber la guerre économique entre la Chine d'une part et les Etats-Unis et l'Europe d'autre part. Ces derniers voudront sans doute amoindrir leur dépendance envers la Chine en relocalisant certaines industries. Quand l’Empire du Milieu avait le monopole de la production de la soie, il prit des mesures drastiques afin d’empêcher l'exportation de ce savoir-faire, avant que des marchands italiens ne parviennent finalement à en dérober le secret à la fin du Moyen-âge. Plus naïf, l'Occident a permis au cours des trois dernières décennies à la Chine de piller ses technologies et d’accumuler un excédent commercial colossal à son détriment. Donald Trump a été le premier à prendre la mesure de ce danger. L'Europe lui emboîtera-t-elle le pas ? La maitrise dont a fait preuve la Chine pour juguler l’épidémie est en tout cas un indice révélateur du défi grandissant que pose à l’Occident son modèle autoritaire, sa puissance économique et ses avancées technologiques, ainsi que du déplacement du centre de gravité du monde vers l'Empire du plan politique, la crise a révélé à la fois les limites de la gouvernance mondiale dans le cadre de l'utopie appelée " communauté internationale" et des gestes de solidarité de la part de certains pays, contrastant avec le repli nationaliste et égoïste d’autres pays. C’est ainsi par exemple que Cuba, la Chine et la Russie ont envoyé des équipes médicales pour aider l'Italie à lutter contre le coronavirus, contrairement à ses voisins et partenaires au sein de l'Union Européenne l'Allemagne et la France, ce qui a suscité une profonde amertume de la part des Italiens. Certes finalement les membres de l’Union Européenne sont parvenus à un accord sur un fond de soutien commun à l’économie qualifié de grand jour pour la solidarité européenne » par Berlin. Il n’en reste pas moins que la pandémie qui a surtout frappé l’Italie et l’Espagne montre la fracture béante entre les pays du Nord et du Sud de l’Union Européenne déjà ébranlée par le Brexit. Au niveau individuel, selon Boris Cyrulnik Il y a deux catégories de gens ceux qui vont souffrir du confinement et ceux qui le vivent comme une forme de ressourcement » Provoquera-t-il chez eux un changement de valeurs, de paradigmes ? Une revalorisation d’un mode de vie d’avantage en harmonie avec soi-même, les autres et la nature. Au niveau global y aura-t-il un monde d’avant et d’après la catastrophe ? Une remise en question du modèle économique néolibéral ? Une réaffirmation de la souveraineté de l’Etat et un renforcement de la compétition entre Etats, ou au contraire une prise de conscience de la nécessité d’une meilleure coopération face aux défis communs qu’affronte l’humanité ? S’ajoutant au réchauffement climatique dénoncé par sa jeune Cassandre, la crise provoquée par le coronavirus montre en tout cas qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond sur notre petite planète. Et les habitants desautres planètes de notre galaxie doivent se réjouir que les hommes n'aient pas encore inventé des vaisseaux spatiaux capables d'arriver jusqu’à reineabbas
Sujet Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles b. Introduction Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Cette phrase célèbre, rédigée par Paul Valéry en 1919 figure dans un essai, publié à la NFR, étant intitulé La crise de L’Esprit, qui par ailleurs sert de début de phrase à son texte philosophique Variété l. La date indiquée nous indique déj? le contexte histoire, traditionnellement a durera 4 ans 1 914_1 rapport avec cette co nous pouvons ajoute OF Swap next page la Grande Guerre, Mondiale et qui rase est en naturellement, et e serviront de ce bouleversement historique, des autres connus tels que Maurice Genevois, ou encore Guillaume Apollinaire. our en revenir ? notre sujet principal qui n’est autre que la phrase de Valéry, nous remarquerons que ce dernier utilise le terme de civilisations, terme que nous allons définir comme étant un ensemble de phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques propre à un peuple et transmis par l’éducation » Dictionnaire de la langue Française. De cette phrase qui fait allusion à la Grande Guerre, nous nous emanderons si ce conflit ne serait pas plus une Guerre Totale qu’une Première Guerre Mondiale. Nous pouvons aussi nous demander en quoi et pourquoi sont-elles mortelles et nous n nous demanderons surtout si cette phrase s’applique à PEurope d’aujourd’hui. Pour répondre à ses questions nous verrons dans un premier temps que l’Europe est bel et bien en pleine crise mais non pas en train de décliner, puis nous observerons que Grande Guerre a été un conflit d’une violence encore inédite en Europe, et nous finirons par découvrir comment l’Europe a évolué de 1919, fin de a première guerre mondiale à de nos jours, le XXIème Siècle tout en passant par la Seconde Guerre Mondiale. I/ La Grande Guerre Une Guerre Totale A Une mobilisation militaire inédite. La guerre, bien que se déroulant en Europe ne possède pas vraiment une dimension mondiale, elle engage tout de même les empires coloniaux et des zones contrôlés par les Européens, comme la Chine par exemple, la rendant à partir de ce moment, planétaire. Dès 1914, 59,25 millions de soldats seront mobilisés et en 1917, 3,8 millions dhommes américains viendront soutenir les Triple-Entente composés de la France, de l’Empire russe qui e battra pour la France jusqu’en 1917 et du Royaume-Uni et ses dominions le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud sans oublier le Royaume d’Italie qui les rejoindra le 23 mai 1915. Suite à une perte importante de soldats, un appel aux populations est lancé, les Britanniques font donc appel à leurs dominions et parviennent à mobiliser plus 1 million de volontaires. Les 600 000 indigènes levés par la France seront envoyés aux trois-quarts des métropoles. Nous avons donc au totale, plus de 73 650 000 soldats mobilisés 0 envoyés aux trois-quarts des métropoles. Nous avons donc au totale, plus de 73 650 000 soldats mobilisés lors de la Grande Guerre dont 8 294 000 mourront. B Les économies de la guerre. La logique que la puissance économique détermine la puissance militaire est bel et bien réelle et est prouvé par la Grande Guerre en raison sa durée et de son intensité. Lors d’une guerre mondiale, il faut pouvoir convertir l’argent, et ainsi pouvoir se ravitailler en armes et en matériels, comme les obus, de nouvelles usines d’armement, des chars, des avions, des canons. Débuté en Automne 1914, un blocus maritime affaiblira l’Allemagne ussi bien économiquement qu’en hommes. Tout ce qui est fabrications et/ou échanges se verra réalisée à stricte condition que le but soit d’augmenter l’efficacité et/ou la coordination entre les puissances alliée à cette époque. L’économie devra être organisée par les Etats si ceux-ci souhaitent disperser les matières premières, fixer les prix, orienter les productions et surtout, mobiliser la main-d’œuvre. Les industriels tels que Citroën, Renault et Schneider en France, deviendront des alliés, des ressources pour les Etats. Ainsi, des hommes comme A. Thomas et W. Rathenau se verront être en tête d’administration pour cet effort. Concernant la main-d’œuvre, la trouver ne sera pas chose facile alors que malheureusement, l’armée réclamera toujours plus de soldats. On fait donc appel aux étrangers, aux femmes. Les femmes qui serviront de main-d’œuvre et produiront des munitions dans les usines seront appelées Munition de main-d’œuvre et produiront des munitions dans les usines seront appelées Munitionnettes C Une mobilisation psychologique comme idéologique. Durant la Grande Guerre, il faudra entretenir le moral des civils, des populations. Pour se réaliser, les informations et lettres des soldats seront soigneusement lues et censurés ou détruites si les nouvelles sont mauvaises. Ainsi, aucune nouvelle négative ne peut affoler la population. La propagande deviendra une activité première, centrale de la guerre. La propagande essaie de bâtir et fortifier la permission nationale. Les causes du combat seront sans cesse rappelées aux citoyens. L’ennemi est décrit diaboliquement, péjorativement, diabolisé, extrapolé. Le bourrage de crâne naitra aussi chez les enfants participants à la mobilisation, et ceux par le lien qu’est l’école. Ce sont donc toutes les populations qui sont concernées, populations qui seront de ce fait, installées dans ce que ron appelle un Culture de Guerre », ce qui permet tout de même au soldat de tenir bon. Il/ La Grande Guerre, un conflit d’une violence inédite. A La violence de la Grande Guerre. Le nombre de lambeaux de corps abandonnés sur le champ de bataille s’enchaîne et identifier les corps s’avère très souvent problématique. Les cimetières militaires se multiplient dans l’Arrière, populations ne prenant point pas part aux populations militaires mais qui peuvent participer à l’effort de guerre, et ossèdent des cadavres encore non-identifiés à cause des défigurations, ce qui témoigne de la violence de la guerre subi 4 0 cadavres encore non-identifiés à cause des défigurations, ce qui témoigne de la violence de la guerre subie par les soldats. Les blessés qui survivent le resteront évidemment à vie et seront nommés Les Gueules Cassées » sans oublier les poumons gravement endommagés par fypérite, gaz moutarde La violence de la guerre ira même jusqu’à faire e mutiler les soldats eux-mêmes, soldats qui seront sanctionnés. Les utineries de 1917, qui se dérouleront entre mai et juin, suivent en fait l’échec de l’offensive française du chemin des Dames. Nous compterons alors plus de 40 000 mutins. Une répression, qui sera modérée, et une amélioration des conditions de vie des soldats permettront de remédier aux mutineries. B Le génocide Arménien. e génocide arménien aura lieu en 1915, en Turquie, pays alliés aux Empires centraux Allemagne, Autriche-Hongrie et sera commandé par le gouvernement turc qui veut éliminer la minorité arménienne 2 millions d’individus de son territoire. Il soupçonne cette minorité, située au nord-est du pays, de vouloir se rallier au Russes. Pour se faire, le gouvernement turc utilisera diverses méthodes inhumaines les massacres des hommes et viols des femmes dans des villages orientaux occupés par une majorité d’Arméniens, les privés de nourritures et d’eau sur des centaines de kilomètres, déporter de la population vers des camps de concentration vides de réserves alimentaires. Plus d’un million d’Arméniens ont péri durant cette période. Beaucoup ont fui les massacres vers l’Europe, notamment la France. Cétat
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